Enterrement de vie de garçon et de jeune fille : tradition bienveillante, pression de l'obligation ou simple plaisir ?
Entre origines historiques, évolution des pratiques et attentes modernes, cet article explore les multiples facettes des EVG et EVJF. Tradition bienveillante qui rassemble, pression imposée par la société ou pur plaisir à partager, décryptons ensemble les raisons pour lesquelles ces événements continuent d’exister – et d’évoluer !

L’enterrement de vie de garçon (EVG) et l’enterrement de vie de jeune fille (EVJF) sont devenus des étapes phares des préparatifs d’un mariage. Avec leurs photos Instagram parfaites, leurs activités souvent extravagantes et leur capacité à rassembler amis proches et futurs mariés, ces moments semblent incontournables. Mais derrière les rires et les déguisements, ces fêtes sont-elles toujours synonymes de plaisir ?
Un rituel historique aux origines inattendues
L’idée d’enterrer sa « vie de célibataire » ne date pas d’hier. Les premières traces d’enterrements de vie de garçon remontent à l’Antiquité, lorsque les amis du marié organisaient des rituels festifs pour marquer son passage à une nouvelle étape de vie. Mais à cette époque, il s’agissait moins de déguisements ridicules que de célébrations entre hommes, parfois accompagnées de discours et d’offrandes symboliques. Quant à l’enterrement de vie de jeune fille, il est bien plus récent. Popularisé au vingtième siècle, il s’inspire de l’EVG mais avec une approche souvent plus douce, mêlant spa, thé entre copines ou soirées pyjama. Aujourd’hui, ces deux traditions se réinventent et s’adaptent aux envies – et parfois aux pressions – des futurs mariés.
Quand les tendances s’en mêlent : l’ère des EVG/EVJF « instagrammables »
Dans notre monde ultra-connecté, les EVG et EVJF se sont transformés en véritables événements médiatisés. Week-end à l’étranger, soirées dans des rooftops branchés, escape games thématiques ou même sauts en parachute, l’originalité est devenue un critère presque incontournable. Selon une enquête menée par le site Madame Figaro, un enterrement de vie de garçon coûterait en moyenne 500 euros par participant, contre 400 euros pour celui de jeune fille.
Mais cette quête de perfection peut avoir un coût, au sens propre comme au figuré. Entre les voyages organisés, les activités coûteuses et la pression de produire du contenu « parfait », certains invités (et parfois même les mariés) ressentent un stress qui gâche le plaisir. Sans oublier les attentes implicites : des photos retouchées, des moments scénarisés… Est-ce encore spontané ?
Plaisir... ou pression sociale ?
Si beaucoup adorent ces célébrations, d’autres les vivent comme une contrainte. Pour les mariés, il y a d’abord la peur de ne pas être à la hauteur de l’événement ou de déplaire à leur entourage. Pour les témoins, souvent en charge de l’organisation, la responsabilité est immense : choisir des activités qui plaisent à tout le monde, gérer un budget parfois serré et satisfaire des attentes contradictoires peut vite devenir un casse-tête.
Et parlons-en, du budget. Toujours selon l’enquête de Madame Figaro, le coût moyen d’un EVG est de 500 euros par personne, tandis que celui d’un EVJF est de 400 euros. Une somme qui peut peser lourd, notamment pour des proches invités à contribuer également au mariage lui-même.
Alors, où est le plaisir ? Tout dépend de la façon dont ces fêtes sont organisées. Lorsqu’elles respectent réellement les envies des futurs mariés et des invités, elles restent de fabuleux moments de complicité. Mais lorsqu’elles sont dictées par la pression sociale ou les tendances, elles peuvent perdre leur authenticité.
Une tradition à réinventer : place à la liberté
Face à ces défis, de plus en plus de couples choisissent de réinventer l’EVG et l’EVJF. Certains optent pour des alternatives simples et conviviales : un pique-nique en pleine nature, une soirée jeux de société, ou même une journée de bénévolat ensemble. D’autres décident de briser les codes en organisant des fêtes mixtes, rassemblant amis et famille sans distinction de genre.
Le mot d’ordre ? Respecter les envies – et les limites – des mariés. Car au fond, l’essentiel de ces traditions reste de partager un moment sincère et joyeux avant le grand jour.
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Questions fréquemment posées
Les EVG/EVJF sont-ils obligatoires ?
Non, il n’y a aucune obligation d’organiser un EVG ou un EVJF. Certains couples choisissent de ne pas suivre cette tradition, notamment si cela ne correspond pas à leurs valeurs ou à leurs envies. L’essentiel est de respecter les envies des futurs mariés
Pourquoi les coûts des EVG et EVJF varient-ils autant ?
Les coûts dépendent principalement des activités choisies, du lieu et du nombre de participants. Par exemple, un week-end à l’étranger impliquera des frais de transport et d’hébergement, tandis qu’une simple journée entre amis coûtera bien moins cher. Selon une étude récente (source : Transavia et Ifop), le coût moyen d’un EVG est d’environ 500 euros par participant, contre 400 euros pour un EVJF.