Comment gérer la question du "plus one" dans ses invitations de mariage ?

Planifier un mariage, c'est jongler entre le cœur et la raison (et souvent, le porte-monnaie !). Parmi les casse-têtes les plus redoutés : la fameuse question du "+1". Qui a le droit de venir accompagné ? Comment refuser la nouvelle conquête de votre cousin sans déclencher une guerre familiale ? Entre diplomatie, budget et capacité de la salle... il convient d'apprendre à nager en eaux troubles (parfois) pour gérer les accompagnants avec élégance.

Lorsqu’il s’agit de dresser la liste des invités, l'idée d'autoriser des convives supplémentaires et indirectes rattachés à des proches peut sembler anodine. Mais elle peut rapidement impacter l’ambiance et le budget ! Un mariage est avant tout une célébration pensée avec soin, et chaque place compte. Permettre aux invités de venir accompagnés peut sembler être un beau geste, mais cela signifie aussi revoir certains paramètres : le budget traiteur, la capacité du lieu, la gestion du plan de table... Et si chaque invité venait avec une personne supplémentaire, l’intimité de l’événement pourrait s’effacer au profit d’un rassemblement où certains visages vous seraient totalement inconnus.

Inviter avec ou sans "+1" : définissez votre stratégie

Avant même d'imprimer les faire-part, il faut fixer les règles du jeu. Autoriser tout le monde à venir accompagné peut doubler votre liste d'invités... et votre budget traiteur. De plus, voulez-vous vraiment présenter vos vœux devant une armée d'inconnus ?

Pour rester cohérent, basez-vous sur des critères clairs.

• La règle du "No ring, no bring" : Réservé aux couples mariés, pacsés ou fiancés.
• La règle de la durée : Seuls les couples ensemble depuis plus d'un an (ou habitant ensemble) sont invités.
• Le cercle VIP : Seuls les témoins et la famille proche ont un "+1" garanti.

L'essentiel est d'être juste... et clair ; la clarté est la mère de la sûreté ! Elle vous évitera d'avoir des "+1" surprise (indésirée) à gérer le jour de vos noces.

L’art de rédiger l'invitation (et d'éviter les malentendus)

Le flou est votre pire ennemi. Si l'enveloppe porte uniquement le nom de votre ami "Jean Dupont", il pourrait supposer que sa copine est invitée d'office. Soyez explicite dès l'écriture de l'adresse et du carton :

• Si le "+1" est invité : Écrivez "Jean Dupont & Claire Martin" ou "Jean Dupont et invité(e)".
• Si le "+1" n'est PAS invité : Si le "+1" n'est PAS invité : Écrivez uniquement "Jean Dupont".
• Sur le carton RSVP : Ajoutez une ligne "Nombre de sièges réservés en votre honneur : __". Si vous écrivez "1", le message est limpide.

"Je peux venir avec mon nouveau copain ?" :  répondre aux demandes avec tact

C'est la question que vous redoutez. Un invité vous appelle pour demander si son "date" de la semaine dernière peut venir. Pas de panique, restez bienveillant mais ferme. Ne vous justifiez pas personnellement, blâmez la logistique !

L'art de dire "non" en douceur 

• L'argument du lieu : "Nous aurions adoré, mais notre salle a une capacité stricte que nous ne pouvons pas dépasser pour des raisons de sécurité."
• L'argument de l'intimité : "Nous avons fait le choix d'un mariage très intime, entourés uniquement des personnes que nous connaissons tous les deux depuis longtemps."
• L'argument budgétaire : "Pour respecter notre budget, nous avons dû limiter la liste des invités aux couples établis de longue date."

Gérer les cas épineux 

Il y aura toujours des exceptions, notamment lorsque sont concernés témoins, parents et convives célibataires...

• L'ami(e) qui ne connaît personne : C'est souvent l'angoisse du célibataire qui le pousse à réclamer un "+1". Rassurez-le : "Tu seras à la table de X et Y, vous allez super bien vous entendre !".
• Le témoin en couple récent : La personne fait généralement partie de votre cercle le plus proche. Aussi, si votre budget le permet, la courtoisie voudrait que vous soyez plus souple avec eux, car ils investissent beaucoup de temps pour vous.
• La pression des parents : Si vos parents financent tout ou partie du mariage, ils peuvent insister pour inviter des cousins éloignés. Ici, le compromis est clé : accordez-leur un nombre fixe d'invités supplémentaires, mais pas un de plus.

Le mot de la fin : la cohérence avant tout

Le secret pour ne froisser personne ? Appliquez la même règle pour tous. Si l'oncle Pierre peut venir avec sa nouvelle amie mais pas la cousine Sophie, les tensions seront inévitables. Rappelez-vous : c'est votre journée. Chaque personne présente doit vous apporter de la joie, pas du stress.

Et si vous cherchez le lieu parfait pour fêter votre mariage (et assez grand pour accueillir tous les "+1" ou assez cosy pour justifier de ne pas les inviter !), fiez-vous à l’expertise des équipes ABC Salles !