Pension de réversion : combien de temps faut-il être resté marié pour en bénéficier ?
Il est possible, à la suite du décès de son époux(se) ou ex-époux(se), de percevoir un versement d’une partie de la retraite qu’il ou elle aurait touché de son vivant de la part de votre organisme de sécurité sociale. Une indemnité accessible sous certaines conditions.

La pension de réversion est une partie de la retraite dont bénéficiait, ou aurait pu bénéficier, le conjoint décédé, qui est reversée, si certaines conditions sont remplies, à la veuve ou au veuf. Un versement qui correspond à 54 % de la retraite que l'époux(se), ou ex-époux(se), percevait ou aurait pu percevoir (majorations non comprises), détaille le site internet officiel de l’administration française.
Sachez alors, pour y prétendre, vous devez obligatoirement avoir été marié avec l'assuré décédé. Car oui, seul le mariage ouvre le droit à la pension de réversion : vous n’y aurez pas droit si vous étiez seulement pacsé(e) ou si vous viviez en concubinage avec le/la défunt(e). A noter que le divorce n’annule pas ce droit... mais un remariage, si ! Vous devrez aussi, en revanche, rentrer dans des critères d'âge et de ressources bien précis pour en bénéficier.
La durée de mariage : une condition ?
Contrairement à une idée reçue très tenace, la durée du mariage n'est pas une condition pour obtenir une pension de réversion. En effet, que vous ayez été marié 1 an ou 50 ans n'a aucune incidence sur votre droit à une pension de réversion. En revanche, d'autres conditions doivent être remplies, notamment en ce qui concerne l'âge et les ressources du survivant.
Avant toute chose, de la même manière que la durée du mariage n’est pas prise en compte, sachez que le fait de vivre à nouveau en couple – sans être marié cependant - ne vous empêche pas de toucher la pension de réversion inhérente au décès d’un(e) époux(se) ou ex-époux(se). Vous pouvez en faire la demande si vous êtes âgé d’au moins 55 ans (51 ans si le décès est survenu avant 2009) et si vos ressources annuelles brutes sont inférieures à 23 441,60 € si vous vivez seul(e) ou 37 506,56 € si vous vivez en ménage.
Qu'en est-il en cas de divorce ?
Enfin, si le/la défunt(e) et vous étiez divorcés, gardez à l’esprit que vous pouvez tout de même prétendre à une pension de réversion (à condition, toujours, d'avoir bien été marié avec l'assuré décédé et de ne pas avoir convoler en secondes noces). La pension de réversion sera alors simplement partagée proportionnellement entre vous et les éventuels conjoint(e)s/ex-conjoint(s) en fonction de la durée de chaque mariage.
La durée du mariage n'est donc pas un critère pour prétendre à une pension de réversion. C'est une bonne nouvelle pour les couples qui se marient tardivement ou ceux qui perdent leur conjoint peu de temps après le mariage. Quelle que soit la durée de votre mariage, c'est une étape importante de votre vie. Et pour la célébrer de manière unique, faites confiance à ABC Salles et à ses équipes, experts en location de salles pour tous types d'événements.
Questions fréquemment posées
Doit-on être remarié pour bénéficier de la pension de réversion ?
Non, si vous êtes remarié, vous perdez vos droits à la pension de réversion de votre précédent conjoint.
La durée du mariage influe-t-elle sur le montant de la pension de réversion ?
Non, la durée du mariage n'affecte pas le montant de la pension de réversion. Celle-ci est calculée sur la base de la retraite du défunt et des ressources du survivant.