Amour et confinement : le nombre de demandes en mariage a explosé !
Le 12 février 2021
On en parle
C’est en tout cas ce qu’affirment plusieurs médias français, citant des professionnels de la joaillerie. Si la crise sanitaire inhérente à la Covid-19 a fait plonger le chiffre d’affaires du secteur nuptial en contraignant les couples à renoncer à leur union dans l’immédiat et, dans certains cas, pour toujours, elle en aurait poussé d’autres à vouloir se passer la bague au doigt et à s’engager pour la vie.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Mais avant cela, ils survécurent à une pandémie puis à un confinement, se fiancèrent, furent de nouveau confinés, et en profitèrent pour organiser leur mariage avant de pouvoir convoler en justes noces une fois hors de danger. Un projet de vie que les Français, comme les Chinois en avril 2020 (Alipay, plateforme qui gère les demandes en mariage a connu une augmentation de 300 % de son trafic, a rapporté LCI), seraient de plus en plus nombreux à suivre !
En témoignent les joailliers de la place Vendôme dans les colonnes du Figaro qui, à l’issue des confinements que nous avons vécu, auraient vu leurs ventes de bagues d’engagement grimper en flèche en juin et décembre derniers. Cette nouvelle qui, avouons-le, a de quoi nous mettre du baume au cœur après l’angoisse, la peur et la tristesse qu’a suscité - et suscite encore - la Covid-19, serait due, entre autres choses, à “l’urgence de se dire «je t’aime»” qu’auraient ressenti nombre de couples.
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Officialiser son amour
Privé(e)s de sorties, parfois de relations professionnelles (le télétravail étant devenu la nouvelle norme pour beaucoup d’entreprises) et souvent de relations sociales en raison l’interdiction des rassemblements festifs à caractère privé (en 2020, le nombre de mariages célébrés a diminué de 34,1 % par rapport à 2019 ; seulement 148 000 couples se sont passés la bague au doigt en 2020, contre 224 000 en 2019 et 234 000 en 2018, selon les chiffres de l’Insee) et de la fermeture des bars, cafés, restaurants, lieux de loisirs, etc... les amoureux(ses) ont eu davantage de temps à se consacrer.
Se retrouver. Se (re)découvrir. Partager ses joies, ses doutes et ses peines sur le vif. Se laisser gagner par le désir de l’autre. Échanger vraiment. Discuter jusqu’à pas d’heure entre deux achats de rouleaux de papier toilette après avoir fait une queue plus interminable encore que celle d’une attraction du parc Disneyland, une dizaine de coupes de cheveux ratées et la confection de pain maison et autres pâtisseries. Applaudir le personnel hospitalier, chaque soir, à 20 heures, depuis la fenêtre de son cocon.
Consommer des séries plus que de raison grâce à Netflix (Le Jeu de la Dame et Les Chroniques des Bridgerton sont, d’ailleurs, de véritables sources d’inspirations pour de nombreux organisateurs d’événements). Jouer à des jeux de société. Organiser des “visio-apéros” avec ses amis et des journées de travail “haut chic, bas choc” pour leurrer ses collègues adorés.
Autant d’activités qui, promiscuité oblige, ont favorisé la complicité, la communication et le rapprochement ayant mené à la fameuse demande en mariage. Ce qui devrait, nous l’espérons, faire le bonheur des professionnels du secteur du nuptial - durement impactés par cette période sans précédent - dans les mois à venir… même si les époux(ses) en devenir sont, au regard de la conjecture actuelle, un poil plus frileux à l’idée de dépenser (passé de 8 142 € en 2019 à 7 670 € en 2020, le budget moyen accordé pour un mariage a baissé de 472 € ; 697 € est celui alloué à la bague de fiançailles, selon les chiffres du sondage OpinionWay pour Sofinco).
Pour le meilleur et pour le pire
Si les confinements successifs semblent avoir profité aux âmes sœurs, ils ont aussi permis à ceux qui faisaient fausse route de s’en rendre compte. Être enfermés 24 heures sur 24 et sept jours sur sept avec l’autre, à se marcher sur les pieds et se partager un même espace où sont conciliés vie conjugale/familiale, télétravail et, pour beaucoup, enfants en manque d’activités, s’est révélée une véritable épreuve du feu à la hauteur de ce que peut-être le pire de la vie maritale.
Les “petits” défauts de sa moitié, jusqu’alors volontiers omis et cachés sous le tapis (problème de gestion des émotions, souci avec l’ordre et le rangement, fâcheuse tendance à se négliger/négliger son entourage, etc…), sont ainsi apparus de manière beaucoup flagrante et ont conduit à la dissolution pure et simple de certains couples.
Equilibre de la balance : à l’image des demandes en mariage, les demandes de divorce ont explosé de 122 % au Royaume-Uni, de 187 % en Espagne, ont doublé à Rome et auraient également crû de manière significative en Chine, au Brésil et en France (où les violences domestiques faites aux femmes ont augmenté de 30 % pendant le premier confinement ; victimes ou témoins, contactez le 3919 : le numéro de téléphone - gratuit et anonyme - pour les femmes victimes de violence). Plutôt qu’à des réceptions de mariage, il y a donc fort à parier que, dans un futur proche, vous soyez conviés à davantage de “divorce parties”...
Dans un cas comme dans l’autre, que vous vous apprêtiez à vous unir ou à organiser une fête de séparation, ABC Salles et ses équipes se tiennent à votre disposition pour vous aider à trouver la salle qui correspondra à toutes vos attentes !