Le point sur les éléments clés du mariage à titre posthume
Le 01 octobre 2021
On en parle
La compagne de Maxime Blasco, caporal-chef tué au Mali vendredi dernier, a annoncé vouloir faire la demande d’un mariage posthume. Autorisée en France depuis 1959, il s’agit d’une demande qui nécessite de mettre en place une procédure particulière, qui pourrait permettre de s’unir avec sa moitié, et ce même après sa disparition.

« Je veux le faire pour honorer sa mémoire et porter son nom. Ce sera une fierté. Avoir aussi le même nom que mon fils », explique Alexandra au Parisien. Après le décès, survenu vendredi, du caporal-chef Maxime Blasco, tué au Mali lors d’une opération antiterroriste, sa compagne a demandé au président de la République, Emmanuel Macron, son accord, pour que soit célébré un mariage à titre posthume.
Au sergent Maxime Blasco. Héros. pic.twitter.com/6htUyVM78G
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 29, 2021
Chaque année, l’Etat compte, par ailleurs, des centaines de demandes comme celle-ci. Mais de quoi est-il vraiment question ? Il s’agit, en effet, d’un mariage qui intervient après la mort de l'un des époux. Ainsi, la personne qui le contracte devient alors immédiatement veuve, lorsque le mariage est prononcé.
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Une procédure “exceptionnelle”
En France, le mariage posthume est possible, mais c’est une procédure dite « exceptionnelle », souligne le gouvernement sur son site. Et d’ailleurs, « seul le président de la République peut l’autoriser, par décret ».
Une demande particulière, qui nécessite des justifications
Afin de bénéficier d'un mariage posthume, il faut, dans un premier temps, écrire directement au président de la République, qui sera ensuite chargé de juger la recevabilité de la demande ou non, selon les éléments envoyés. Celui-ci veillera donc particulièrement à ce qu'un motif grave justifie une telle décision (si les fiançailles des conjoints étaient prévues ou s'ils vivaient en couple, par exemple).
Il s'agit donc, vous l’aurez sans doute compris, d’une demande qui nécessite d'être appuyée de plusieurs documents, comme des factures, des témoignages de la famille, des amis, des photos… Afin de prouver que le ou la conjoint.e décédé.e serait d'accord pour qu'un mariage ait lieu. A noter que si la famille de la personne défunte n'est pas en accord avec cette union, elle peut tout à fait contredire la décision du président.
S’unir, envers et contre tout, même après que la mort les ait séparés : telle est donc la devise de ces nombreux couples qui font triompher leur amour, bien au-delà de toutes les frontières physiques.
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