Le mariage ne garantit pas l'exclusivité : 6 femmes mariées sur 10 fantasment sur un autre homme que leur mari
Le 07 août 2025
On en parle
Entre idéal romantique et réalité, le mariage reste associé à l’exclusivité amoureuse. Pourtant, une étude révèle que 6 femmes mariées sur 10 fantasment sur un autre homme. Un chiffre qui questionne notre vision du couple et du désir.

On nous berce, depuis notre plus jeune âge, d'histoires de princes charmants. Des contes de fées au cinéma hollywoodien, l’image de l’homme parfait, galant, séduisant et protecteur s’imprime dans notre imaginaire. En grandissant, ces figures idéalisées ne disparaissent pas : elles évoluent. Elles prennent le visage d’un acteur, d’un collègue charismatique, d’un inconnu croisé lors d’un vin d’honneur, ou même d’un invité au mariage d’une amie.
Ce ne sont pas toujours des envies conscientes, mais des projections intimes, personnelles, qui tracent un territoire secret du désir. Et parfois, ce territoire déborde les limites de l’union. Même dans un couple uni, même dans le cadre rassurant du mariage, le fantasme se glisse, insaisissable.
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Une réalité partagée… mais rarement avouée
Ce chiffre de 60 % – mentionné dans l’étude relayée par le média britannique Verge Magazine – n’est pas anecdotique. Il révèle une part silencieuse de la vie intérieure des femmes mariées. D'autres études vont dans le même sens pour les hommes, mais ce qui frappe ici, c’est la persistance d’une pression morale genrée.
Les femmes sont encore largement attendues dans un rôle de fidélité émotionnelle irréprochable. Alors, quand leur esprit s’aventure ailleurs, cela bouscule l’ordre établi. Ces fantasmes viennent réaffirmer que le désir féminin n’a pas à être domestiqué, et qu’il peut coexister avec un amour sincère et une vie de couple engagée.
L’exclusivité émotionnelle face à la réalité du fantasme
Fantasmer n’est pas trahir. C’est exister intérieurement, sans franchir les frontières de la réalité. Dans le mariage, ce type de pensées agit comme une soupape émotionnelle, permettant d’échapper aux carcans du quotidien. Après tout, même dans un couple solide, l’imaginaire reste un espace que personne ne peut contrôler. Il se nourrit d’un sourire, d’un souvenir, d’un personnage fictif ou d’un moment de complicité volé. Ces pensées s’installent sans bruit, mais apportent un élan personnel, un regain d’énergie ou de confiance, loin des automatismes du couple.
Un besoin de stimulation plus que de transgression
Le fantasme ne reflète pas une envie de tromper. Il parle souvent de soi, de ce qu’on cherche à réveiller : un frisson, une émotion oubliée, un regard valorisant. De nombreux psychologues l'affirment : le désir imaginé est une extension naturelle de l’intime, un endroit à soi, que l’on n’a pas forcément besoin d’expliquer.
Pour beaucoup de femmes, penser à quelqu’un d’autre est une manière d’explorer leur sensualité, de se reconnecter à leur féminité, et de maintenir un lien vivant avec elles-mêmes. Ce n’est ni une trahison, ni un tabou, mais une affirmation douce d’indépendance intérieure.
L’impact sur le couple : danger ou opportunité ?
Aussi certains couples choisissent-ils de s’en parler, d’ouvrir le dialogue sur les envies, les besoins non exprimés. Tout dépend du regard qu’on pose sur ce phénomène. Cela peut devenir une occasion de réinventer le désir à deux, de redonner de la place à l’imagination partagée. D’autres préfèrent garder ce jardin secret, et c’est tout aussi valable. L’important, c’est de ne pas culpabiliser, mais de comprendre que l’amour n’est pas toujours linéaire, et que le désir a ses propres chemins.
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