Bague de fiançailles : comment bien la choisir ?

Symbole par excellence d’un mariage à venir, l’anneau remis à l’être aimé doit être sélectionné avec soin. Et vous allez pouvoir compter sur notre aide pour le faire !

Mais pourquoi offre-t-on une bague à la personne à laquelle nous souhaitons sceller notre destin ? Cette tradition trouverait sa source, au choix, soit dans l’Egypte antique, soit dans l’Antiquité Romaine. Il était alors question de passer un anneau de fer, pour la force et la pérennité des sentiments amoureux, à l’annulaire gauche de sa moitié. La croyance voulait, en effet, qu’une veine directement reliée au coeur s’y trouve. Ce qui signifiait alors que l’organe perçu comme le lit de toutes les émotions appartenait, symboliquement, à l’autre. 

Une bague, un peu différente de l’anneau de promesse (aussi dit “d’engagement” ou de “Fede”) qui s’échange en guise d’accord de confiance ou qui symbolise les liens d’amitié indéfectibles unissant deux personnes, qui a beaucoup évolué au fil des siècles. Car si elle n’est pas une alliance, elle est - elle aussi - pleine de promesses et s’est faite de plus en plus précieuse... 

Les métaux 

Petit à petit, le fer a cédé sa place au bronze et à l’argent. Puis sont arrivés l’or et le platine. Le corps de bague, qui n’est autre que l’anneau, et le chaton, qui tient la pierre en place, se sont ainsi parés de nouvelles couleurs. Si le platine est plus précieux et plus éclatant que l’argent et l’or blanc, il est intéressant de noter que l’or se décline, lui, en plusieurs teintes en fonction de sa composition (l’or pur étant très malléable, il est nécessaire de le mélanger à d’autres métaux pour le rendre plus résistant).

Ainsi, nous trouvons, parmi les plus courants, l’or blanc, donc, qui correspond à un alliage d’or pur, d’argent et de palladium ; l’or rose, fait lui aussi d’or pur, d’argent et de cuivre ; et l’or jaune, qui comprend de l’or pur et autant d’argent que de cuivre. Plus la teneur en or est importante dans un bijou, plus son carat est élevé (24 carats d’or étant le maximum ; aussi appelé “or fin”, l’or 24 carats sert à dorer des métaux plus solides), rappelle Cookson-CLAL, fournisseur n°1 pour les bijoutiers français, sur son blog. 

Il est, par ailleurs, important de savoir que chacun des matériaux cités plus haut n’a pas la même robustesse ! Plus cher que l’or, car plus rare, le platine est notamment connu pour ne pas ternir et pour sa résistance à la corrosion. Il ne changera, par conséquent, pas de couleur. Sa densité le rend, également, particulièrement résistant aux rayures. 

Les pierres 

Puis se sont des gemmes qui, à leur tour, sont venues orner les anneaux. Et la plus célèbre d’entre toutes n’est autre que le diamant (Marilyn Monroe n’a-t-elle pas chanté “Diamonds Are a Girl's Best Friend”, après tout ?). Il symbolise la pureté, l’éternité des sentiments et sa transparence le rend facile à accorder à n’importe quelle tenue. Mais attention à bien le choisir selon la méthode des “4C” (pour “cut”, qui signifie la taille ; “color”, sa couleur ; “clarity”, sa clarté ; “carat”, son poids, ndlr), détaille le diamantaire Celinni. Une pierre réputée pour toujours faire office de valeur sûre. 

Plus originales, certaines bagues portent également des pierres, plus ou moins précieuses, de couleur. Parmi elles, nous pouvons citer le saphir, récemment “re-popularisé” par le couple princier formé par Kate Middleton et William de Cambridge, qui serait symbole de sagesse grâce à sa couleur bleue. Nous trouvons aussi la fragile émeraude, dont le vert profond rimerait avec harmonie dans les relations, selon France Minéraux. Et le rubis, dont le rouge incarnerait la passion ardente et la loyauté (c’est d’autant plus vrai s’il est de la teinte, rare, “sang de pigeon”). Des perles de culture, qui sont le symbole de la féminité par excellence, peuvent aussi être sertie sur un anneau. 

Les types de bague 

Il existe, par ailleurs, des dizaines de types de bague en joaillerie. Nous retrouvons, parmi les plus courants pour des fiançailles : 

• Le solitaire, qui n’est caractérisé par la présence que d’une seule pierre sur l’anneau. 
• Le solitaire épaulé (ou accompagné), qui se caractérise par la présence d’une pierre entourée, de part et d’autre, de pierres de plus petite taille. 
• La trilogie, qui se caractérise par la présence de trois pierres de la même taille sur l’anneau.
• Le Toi&Moi, plus vintage, qui se caractérise par la présence de deux pierres - pas nécessairement identiques - placées l’une en face de l’autre. 

Du métal en passant par l’ornement jusqu’à la forme du bijou, vous avez maintenant presque toutes les informations en votre possession pour vous permettre de trouver l’anneau qui symbolisera votre amour pour toujours. Il ne vous reste plus qu’à observer votre “+1” : si elle (ou il) porte déjà des bagues, des bracelets, des colliers, etc… vous devriez rapidement pouvoir identifier ce qui lui fera plaisir. Et si tel n’est pas le cas… de mener discrètement votre enquête en demandant, par exemple, de l’aide à l’un proche. Reste, cependant, quelques points cruciaux à aborder. 

La taille 

Connaissez-vous le tour de doigt, et plus particulièrement de l’annulaire gauche, de votre moitié ? Car oui, ce détail à toute son importance : le connaître vous permettra de lui passer la bague en toute sérénité le jour-j. Aussi, plusieurs techniques s’offrent à vous pour le découvrir : 

• Tenter de le lui demander directement (mais en finesse).
• Lui emprunter discrètement un bijou qu’au choix, vous emmènerez chez le bijoutier souhaité ou que vous déposerez sur un baguier papier, en prenant garde de l’imprimer à la bonne échelle (comme celui proposé gratuitement par le bijoutier Maty). 
• Vous procurer un trousseau d’anneaux.

Le budget 

Enfin, une légende urbaine dit qu’une bague de fiançailles doit coûter de 1 à 3 mois de salaire à l’aspirant marié. Ce qui, vous l’aurez compris, n’est qu’un mythe. Il est donc primordial que vous vous fixiez un budget réaliste, n’allant pas au-delà de vos moyens (d’autant plus qu’après les fiançailles vient le mariage). 

Faire sa demande avec joli bijou, oui, car il est appelé à être porté quotidiennement et pour longtemps. Il se doit, par conséquent, d’être résistant et de bonne facture. Mais pas onéreux au point de vous mettre dans une situation financière inconfortable. C’est d’autant plus vrai que votre partenaire devrait être touché par la démarche plus que par la taille des cailloux du bijou. Aussi, n’hésitez pas à demander conseil au bijoutier ou au joaillier qui vous accompagne : son rôle est, justement, de vous guider. 

Et pour un homme ? 

La demande en mariage n’est, par ailleurs, plus exclusivement une affaire d’hommes (ni de couple hétérosexuel, d’ailleurs). Les femmes, elles aussi, peuvent tout à fait poser un genou à terre pour demander leur conjoint comme époux. Et remettre à ce dernier, des boutons de manchette, une montre, une gourmette ou, alors, une chevalière en argent, en or (blanc, jaune et/ou rose) ou en platine, éventuellement ornée d’une pierre (par exemple) ! 

Option pré-bague 

Et si malgré tout ça, vous peinez à mettre le doigt sur la bague parfaite, une autre option s’offre à vous : celle de la pré-bague. Alternative idéale quand les hésitations sont trop importantes, elle n’est ni plus ni moins qu’une bague prétexte - peu onéreuse mais assez esthétique pour ne pas faire breloque - qui vous permettra de ne pas gâcher l’aspect “surprise” de votre demande en mariage. Charge à vous, une fois que celle-ci aura été acceptée, d’aller faire du lèche-vitrine avec votre partenaire afin de lui offrir le bijou de ses rêves !