Quand les 60 ans et plus disent “oui” à l'Amour
Le 24 février 2022
On en parle
Qui a dit qu'être senior était un frein à l’amour ? Eh oui, les papillons dans le ventre et le cœur qui bat la chamade peuvent être ressentis à tout âge. Une enquête nous révèle même que les Français l’ont bien compris et ne se donnent aucune limite pour tomber amoureux.ses. Ainsi n’hésitent-ils pas à vivre leur retraite en compagnie de l’élu.e de leur cœur, rencontrer sur le tard. Et parfois même à se (re)passer la bague au doigt.

“Pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie”. Une promesse que l’on se fait souvent jeunes, et beaucoup plus rarement lorsque l’on prend de l’âge. Il est pourtant tout à fait possible de faire (ou de refaire, c’est selon) sa vie à la suite d'un divorce ou d'un accident de la vie, d’un décès... Vouloir finir sa vie aux côtés d’une personne que nous aimons est un désir que partagent tous les êtres humains. Et ce, indépendamment de notre temps passé ici-bas : l’amour n’a pas d'âge ! De nombreux sexagénaires le prouvent, par ailleurs, au quotidien. Selon une enquête OpinionWay, réalisée pour le groupe d’EHPAD Medicharme, 88 % des Français de plus de 65 ans pensent pouvoir tomber amoureux.ses, même durant les dernières années de leur vie.
C'est donc entièrement décomplexés, qu’ils continuent, coûte que coûte, de faire la fête et restent ouverts à l'opportunité de vivre un nouvel amour, et ce, malgré les années qui s’écoulent. Une belle leçon de vie, dont nous devrions toutes et tous prendre exemple !
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Un tabou, chez les plus jeunes
Bien que les sexagénaires aient cette ouverture d’esprit, les plus jeunes, sont, quant eux, plus réticents face à la perspective d’un nouveau partenaire pour leurs grands-parents. En effet, ils sont 51 % chez les 18-24 ans, et 34 % chez les 25-34 ans, à avouer voir d’un mauvais œil le fait que leurs ainées (re)construisent leurs vies amoureuses.
“Quand il s’agit des histoires d’amour entre leurs grands-parents, voire leurs parents, les jeunes sont finalement très vieux jeu”, affirme Ronan Chastellier. Pourquoi ne pas essayer de voir les choses différemment, pour une fois ? C’est d’ailleurs ce que pense aussi Patrick Boulard président du Groupe Medicharme : “Il est important de changer de regard sur la vieillesse et d’intégrer qu’on peut aimer et désirer jusqu’au bout de la vie”.
Vivre le grand amour, une, voire deux fois !
Et de deux. Puis de trois. Que l’on en finisse (pour de bon), avec cette croyance limitante qui nous incite à penser que nous ne pouvons vivre qu’une seule vraie et longue histoire d’amour ! Comme dirait le sociologue Ronan Chastellier : “la longévité permet de tomber amoureux deux, trois ou voire plus dans sa vie !”.
L’amour nous tombe dessus sans qu’on ne l’ait cherché et nous sommes beaucoup à pouvoir en témoigner. Une rencontre à l’école, un message envoyé par erreur, lors d’une soirée d’été, et même dans un ephad ! D’ailleurs, à ce propos, Patrick Boulard l’affirme aussi : “ l’ehpad, c’est un lieu de vie avant tout, on y partage des moments de vie. Nous assistons régulièrement à la naissance d’histoires d’amour entre des personnes que nous accompagnons, des rapprochements, des gestes de tendresse, des regards complices, des baisers furtifs.”
Pour beaucoup de ces professionnels, le rajeunissement progressif de la population explique en grande partie le fait que les 80 ans d’aujourd’hui valent les 70 ans d’hier. Vous avez désormais la preuve ultime que le temps n’arrête pas l’amour ! Alors, plus aucune raison de s’en priver, n’est-ce-pas ?
Vous (ou vos grands-parents) vivez un nouvel amour en tant que sénior ? Racontez-nous vos belles histoires, en commentaire, sur Facebook ou par le biais de notre formulaire de contact !