Le coup de pouce de l’Etat pour relancer les affaires des salons et exposants
Le 26 janvier 2022
On en parle
La fin de la pandémie est proche et les événements festifs privés, comme les manifestations commerciales, commencent à se (re)programmer. Ainsi le plan “Destination France”, annoncé par le gouvernement, devrait-il permettre d’aider les marques, enseignes et distributeurs qui exposent sur les salons (notamment) à renouer avec les visiteurs, leurs clients, pour relancer leurs business et networker “comme avant”.

Retour à la normale en vue ! Il n’y a pas de raison que les événements professionnels soient les seuls à rester sur le carreau, en ce qui concerne les aides gouvernementales. Au même titre que les événements privés (mariage, anniversaire, etc.), les salons professionnels, accueillant aussi bien le grand public que leurs pairs, ont, eux aussi, souffert de la situation sanitaire inhérente à la Covid-19. Ainsi, après le calendrier de levée des restrictions sanitaire annoncé par le gouvernement, c’est un nouveau coup de boost pour tous les professionnels de l’événementiel, afin de les aider à reprendre (enfin) une activité, qui est donné. Les entreprises qui avaient pour habitude de participer à ces salons, ont connu un manque à gagner avec l’annulation et les restrictions propres à ces derniers.
Pour pallier le manque de visibilité auprès des futurs clients, mais également les manques financiers (de nombreuses ventes se réalisant durant ces événements), Jean Castex, Premier ministre de son état, a présenté, le 20 novembre dernier, le plan “Destination France”. Un plan de soutien à destination des nouveaux exposants à des manifestations commerciales de taille significative. Si celui-ci est accepté, 70 événements devraient être éligibles à cette aide, mais selon certaines conditions.
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Quelles sont les conditions pour obtenir cette aide ?
Ces aides ont pour but de relancer l’activité des exposants et des salons. Mais pour pouvoir bénéficier de ce “petit” coup de pouce, les événements devraient avoir accueilli au moins 500 stands lors de leur dernière édition (avant la crise, donc). Quant aux entreprises, seules celles étant considérées comme “nouvelles exposantes”, n’ayant donc pas participé à la dernière édition avant crise, devraient pouvoir en bénéficier.
L’aide serait limitée à 50 % des coûts concernés (frais de location et d’inscription à l’événement, ndlr), et serait plafonnée à 12 500 euros hors taxe, par exposant. Attention cependant : seules les PME de moins de 250 salariés, et dont le CA annuel n’excède pas 50 millions d’euros ou dont le total annuel du bilan annuel n’excède pas 43 millions d’euros, sont éligibles. En ce qui concerne les exposants étrangers : l’aide ne leur sera accessible que s’ils disposent d’un établissement ou d’une succursale en France.
Le décret n’a pas encore été publié. Par conséquent, ces informations sont encore à prendre au conditionnel. Mais ce sont néanmoins des nouvelles encourageantes pour toute la profession, ainsi que pour les lieux qui organisent ces salons ! Avec la mise en pause du monde de l’événementiel, les parcs des expositions, les salles de spectacles, les centre des congrès etc., ont vu leurs activités cesser brutalement, entraînant alors des pertes financières énormes. Ces aides sont donc les bienvenues, pour espérer relancer une activité sinon plus florissante, au moins normale.
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