Déconfinement : ce qui va réellement changer à partir du 19 mai pour l’événementiel et le secteur nuptial
Le 11 mai 2021
On en parle
Se rassembler et faire la fête, oui. Mais sous conditions. Alors que la question de la dérogation au couvre-feu, notamment pour les festivités de mariage, était posée par les professionnels des événements, le couperet est tombé. Matignon a fait savoir, lundi soir, que les règles à suivre étaient les mêmes pour tout le monde.

Après une année 2020 particulièrement compliquée, tous les espoirs étaient permis pour 2021. Le retour des beaux jours et les dernières annonces gouvernementales semblaient d’ailleurs laisser entendre à certains qu’enfin la vie telle que nous la connaissions allait reprendre son cours. Nombreux étaient, et sont toujours, les amoureux et prestataires qui, à ce propos, se faisaient une joie de pouvoir de nouveau espérer organiser des mariages “comme avant’ après avoir essuyé une année blanche, faite de reports et d’annulations.
Si les mariages vont bel et bien pouvoir reprendre au sein de quelques établissements recevant du public, fermés jusqu’alors, dès le 19 mai prochain, le gouvernement a tout de même tenu à apporter quelques précisions à ses déclarations.
Fête jusqu’au petit matin : c’est non… jusqu’au 30 juin
Restait en suspens la question d’être obligatoirement chez soi à 21 heures. "A priori, de ce que nous a dit le ministère de l'Économie, comme le couvre-feu s'applique aux déplacements, il ne devrait pas concerner les personnes présentes à un mariage, tant que celles-ci restent sur place. Elles ne devraient pas être obligées d'aller se coucher à 21 heures", avait, en ce sens, expliqué Mélissa Humbert-Ferrand, présidente de l'Union des Professionnels Solidaires de l'Événementiel (UPSE). C’était sans compter sur le cabinet du Premier ministre, qui a fait savoir au Parisien que “la location d’une salle ne donne pas droit à une dérogation au couvre-feu.”
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Ce qui signifie que, du 19 mai au 9 juin, les ERP de type L (salles d'audition, de conférences, de réunions, de pari, de projection, de spectacles, les cabarets et autres salles polyvalentes à dominante sportive) pourront accueillir des mariages - sous réserve que le nombre de convives/prestaires présents sur place n’excède pas 35 % de leur jauge d’accueil maximale et que les repas soient servis à table et en extérieur - jusqu’à 21 heures au plus tard. Par la suite, à partir du 9 juin, et ce jusqu’au 30 juin, les festivités pourront s'étaler jusqu’à 23 heures.
Rien, en revanche, n’a clairement été dit en ce qui concerne la réelle possibilité de prévoir un interlude dansant à son rassemblement… Mais parce qu’il est nécessaire, aujourd’hui encore, de respecter les gestes barrières - à fortiori dans le cadre des réunions privées - pour éviter toute éclosion d’un quelconque foyer de contamination et en l’absence de tests PCR obligatoires pour ce genre manifestation, peut-être faudrait-il envisager des alternatives à la traditionnelle piste de danse pour assurer l’ambiance de son événement.
Foires, salons, festivals : des reprises, elles aussi sous conditions
A huit jours du début de la deuxième étape du déconfinement progressif annoncé par le président de la République, Emmanuel Macron, le champ des possibles se précise par ailleurs. Par exemple, c’est ainsi que l’on apprend, selon les informations du Parisien, que si les différentes phases restent soumises à l’évolution de l’épidémie sur le territoire, pouvant conduire à des réouvertures retardées au sein de certaines métropoles, que :
Pour les salons et foires :
- 19 mai : ces établissements resteront fermés.
- 9 juin : ils pourront rouvrir à condition de n’accueillir que 50 % de leur capacité initiale au maximum. Un pass sanitaire (majoritairement rejeté par les députés pour l’heure, ndlr) sera, par ailleurs, demandé pour les rassemblements accueillant plus de 1 000 personnes.
- 30 juin : Si le pass sanitaire restera en vigueur au-delà de 1 000 personnes accueillies, il n’y aura plus de jauge limitée à respecter.
Pour les salles des fêtes, salles polyvalentes et chapiteaux :
- 19 mai : chaque établissement ne pourra recevoir plus de 35 % de sa capacité d’accueil maximale et chaque salle sera plafonnée à 800 spectateurs.
- 9 juin : la jauge autorisée montera à 65 % de la capacité initiale. Le pass sanitaire sera par ailleurs nécessaire pour tout événement rassemblant au moins 1 000 personnes.
- 30 juin : s’il ne devrait plus y avoir de jauge maximale imposée, il faudra tout de même continuer de respecter les gestes barrière et la distanciation physique.
Pour les festivals de plein air debout :
- 30 juin : pas de reprise avant cette date ; une jauge de 4 m² par festivalier devra être respectée, le nombre de participants sera limité (défini par le préfet) et, au-delà de 1 000 personnes, un pass sanitaire sera exigé.
Pour les bars et restaurants :
- 19 mai : les terrasses pourront rouvrir à hauteur de 50 % de leur capacité d’accueil maximale ; les tablées ne devront pas comprendre plus de 6 personnes et l’accès à l’intérieur des établissements ne sera pas possible.
- 9 juin : réouverture à 100 % de leur capacité d’accueil maximale des terrasses, toujours avec des tablées de 6 personnes, réouverture des intérieurs à hauteur de 50 % de leur capacité d’accueil maximale (règle des 6 à respecter aussi) et service à table uniquement.
- 30 juin : réouverture complète des établissements, avec obligation de respecter le protocole sanitaire (gestes barrières, tablées de 6 maximum, service à table).
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