Fêter sa majorité sans tabac : 2032, point de départ de la première génération d'adultes non-fumeurs !
Le 07 novembre 2022
On en parle
Le 1er novembre dernier, à l'initiative de Santé publique France, le “Mois sans tabac” a débuté pour une septième édition. L’objectif ? Permettre aux plus jeunes de (re)découvrir les joies de la fête sans cigarette.

Si la consommation de tabac est en baisse depuis 2016, rapporte le site Santé Publique France, la cigarette reste tout de même responsable de plus de 75 000 décès par an. C’est pourquoi, du 1er au 30 novembre, se tient le mois sans tabac à travers le monde. De la fameuse “pause clope” en compagnie de ses collègues de travail, à celle prise à la fin d’un repas de mariage, simplement pour évacuer son stress ou par mimétisme... la cigarette occupe une place privilégiée dans le quotidien des fumeurs, tant et si bien qu’une étude de Santé publique France démontre qu’en 2020, plus de trois adultes de 18 à 75 ans sur dix déclaraient fumer quotidiennement. Le tabagisme social est donc une mauvaise habitude qui nous accompagne au quotidien... mais qui s’invite également lors de rassemblements festifs en tout genre. Il s’agit, en effet, de lieux emblématiques où les premières cigarettes se fument, tel un véritable rite initiatique. Le Comité national contre le tabagisme estime d’ailleurs qu’environ 200 000 jeunes commencent à fumer, en France, chaque année. La première cigarette interviendrait, quant à elle, en moyenne peu après 14 ans, rapporte Slate.
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Une statistique peu étonnante, surtout lorsque l’on sait que le cadre festif d’une soirée d’anniversaire, d’une cérémonie de mariage ou d’une simple soirée entre amis est idéal pour se retrouver, relâcher la pression, mais est, aussi et surtout, plus propice pour se laisser davantage tenter par une, puis deux cigarettes... et la suite, vous la connaissez. C’est pourquoi ces dernières années, les jeunes ont été les principales cibles des pouvoirs publics. Le programme national de lutte contre le tabac 2018-2022 s’est ainsi donné pour ambition que les enfants nés depuis 2014, et qui fêteront leur majorité à partir de 2032, deviennent la première génération d'adultes non-fumeurs. Pour y parvenir, la pédagogie et la sensibilisation sont les mots d’ordre.
Certains établissements imposent leurs règles
Les effets néfastes du tabac pour la santé ne sont plus à démontrer. Au même titre que sa dangerosité pour l’environnement. Eh oui, les mégots de cigarettes ne polluent pas uniquement nos organismes. Saviez-vous que ces petits bâtons toxiques peuvent, selon le milieu où il sont jetés, mettre plus de 10 ans à se décomposer, déversant alors tous leurs composés chimiques dans les sols ?
Un fléau contre lequel certains gérants d’établissements - qui souhaitent d’une part, préserver l’incivisme et d’autre part, protéger la nature, se battent au quotidien. Et visiblement, pour dissuader, la sensibilisation passe aussi, parfois, par la contrainte. Les propriétaires du Clos de Beaurepaire, par exemple – un domaine de caractère localisé à Champigny-sur-Aube, imposent deux euros aux organisateurs pour chaque mégot jeté ailleurs que dans un cendrier. Une initiative qui certes, peut paraître radicale, mais qui se veut plutôt efficace.
Nos événements de demain se tiendront-ils sans tabac ?
D’ici 2032, les jeunes générations célébreront peut-être leurs majorités sans tabac. C’est en tout cas l’objectif du programme national de lutte contre le tabac 2018-2022. En attendant, il existe des alternatives, pour adapter et repenser nos événements, afin de garantir, du mieux que possible, le bien-être des fumeurs, mais aussi des non-fumeurs (qui peuvent être incommodés par l’odeur de la cigarette). Comment ? Par le biais de kits de recyclage de cigarettes, de cendriers de poches pour vos invités, afin de les encourager à ne pas jeter leurs mégots directement par terre ou encore par la mise en place d’espaces dédiés pour les fumeurs, afin qu’ils ne gênent pas les autres (en veillant tout de même à ne pas les isoler, pour éviter un clivage trop important entre fumeurs et non-fumeurs, ndlr).
Vous l’aurez compris, les idées ne manquent pas pour sensibiliser ses convives tout en leur faisant passer un agréable moment. Quoi qu’il en soit, c’est avec beaucoup de patience, de bienveillance, de bonne volonté et de temps, que d’ici quelques années, nous arriverons (enfin) à festoyer en toute sérénité, sans mettre en danger notre santé.
En quête d’un établissement au sein du quel organiser une fête sans tabac ? ABC Salles et ses équipes se tiennent à votre entière disposition !