Au Loft Triangle d’Or à Paris, à des fins de (bien) recevoir

Le 02 juillet 2024 Déco

Établissement événementiel haut de gamme situé dans le 8e arrondissement de la Capitale, le Loft Triangle d’Or est un lieu tout indiqué pour les rassemblements de prestige. Aux murs à l’histoire séculaire et marqués par la Terreur se succèdent aujourd’hui de bien heureux événements. Un coup de maître dû à Mike Sweetman et Laurent Bellaiche, associés et amis de longue date, ayant l’art de la réception chevillé au corps.

Au nord : les Champs-Elysées. A l’est se trouve l’avenue Montaigne et l’ouest est délimité par l’avenue George V. Des axes urbains qui, reliés, forment le Triangle d’or, soit une petite partie du 8e arrondissement de Paris au sein de laquelle fleurissent palaces, hôtels particuliers, boutiques de luxe et maisons de haute-couture. Une zone de quelques rues seulement – dont la rue Marbeuf, qui sont parmi les plus prestigieuses au monde. Aujourd’hui réputée pour ses grands magasins, celle-ci est moins connue pour l’une de ses adresses confidentielles et qui, pourtant, fait le bonheur des organisateurs d’événements qui s’y sont aventurés le temps d’un repas d’affaires ou de mariage, d’une fête d’anniversaire intimiste, d’un cocktail, d’un showroom de mode, du tournage d’un clip ou d’un shooting photo. 

Au 2e étage du numéro 18, dans un immeuble haussmannien du XIXe siècle paré de pierres de taille, se trouve un appartement de standing jouissant d’une superficie de 220 m². Deux façons d’y accéder : en gravissant les marches tapissées ou en s’offrant un tour dans l’ascenseur, rénové dans le style dudit nid, puis en traversant l’arche palière menant à la porte d’entrée. Un lieu qui, à l’origine, n’avait pas pour vocation première d’accueillir les célébrations d’autres personnes que celles de Laurent Bellaiche et Mike Sweetman, associés et amis, qui venaient alors de revendre leur précédente affaire. “Nous avons refait cet appartement pour nous, pour recevoir nos proches et nos partenaires, parce que nous adorons recevoir ! Loin de nous l’idée d’y faire de l’événementiel. Nous n’y avions jamais songé”, révèle ainsi le second nommé qui, longtemps, s’est fait un nom dans le monde de la mode – masculine notamment, où il était reconnu comme étant “le styliste des sous-vêtements”. 

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L’Histoire du Loft et ses histoires 

“C’est un attaché de presse, Jean Marc Fellous, qui après avoir vus les travaux terminés, nous a invités à mettre le pied à l’étrier. Des clients à lui cherchaient un lieu à louer à l’image de notre cabane, au sein duquel organiser un dîner de 19 à 23 heures pour 20 personnes”, continue-t-il. Une proposition qui, de prime abord, lui semble si incongrue qu’il la refuse. C’est pourtant de celle-ci que tout est parti, offrant l’opportunité à ces murs - déjà chargés d’histoire, d’être les témoins d’accomplissements et petits bonheurs plus modernes. Selon les archives consultées et partagées par les deux amateurs de bonne chère, le Loft du 18 rue Marbeuf portait pour ancien numéro, sous le Second Empire, le 44 de “l’allée Marbeuf”. Détruit puis reconstruit en 1872, l’établissement aurait par la suite logé des figures aussi populaires, encensés et décriées que Bonaparte et Robespierre. Une époque dont il garde peut-être l’aura particulière de ces idées qui font les révolutions, mais surtout le volume (tout de même 4 mètres de hauteur sous plafond !), les moulures, les cheminées et le parquet d’origine. 

“Au-delà de son histoire, l’appartement nous a immédiatement fait nous sentir bien. Il était comme une bonne âme que l’on rencontre pour la première fois. Puis nous y avons vu son potentiel : il y avait des cloisons partout et j’ai senti que nous allions nous éclater à le mettre à notre goût”, partage encore Mike. Un IPN supportant 900 tonnes et ayant permis la création d’une arche intérieure - rare dans ce genre de construction et donnant sur un salon de réception adapté à l’accueil de 80 participants en format cocktail ou 60 en disposition conférence, quelques coups de peinture, ainsi que l’installation de mobilier et d’œuvres d’art répondant au style art déco plus tard ont permis d’ajouter luxe et sobriété à ces lieux qui ne manquaient pas d’âme. La décoration est présente sans trop charger les différents espaces, si bien que le rendu est épuré et dégagé : une aubaine pour les événements qui requièrent toujours plus de modularité et qui, de ce fait, nécessite (parfois) beaucoup de surface libre ! 

La Maison Taittinger – qui fait rimer famille, tradition et excellence avec champagne depuis maintenant plus de 100 ans, l’a d’ailleurs prouvé. “Les jardiniers étaient arrivés dans le Loft avant 6 heures du matin. Il leur a fallu 6 ou 7 heures d’installation pour transformer l’intérieur en un véritable jardin. Il y avait des roses partout. C’était magnifique”, se remémore-t-il pour nous, toujours aussi émerveillé bien que le temps a passé depuis, et ce même s’il admet avoir eu peur avant le début de l’événement... en raison de la présence de terre ci et là. “Pendant qu’ils s’activaient à installer et nettoyer, la cheffe, elle, préparait brioches et viennoiseries pour l’événement presse dans la cuisine (comprise dans le cadre de la privatisation des lieux, ndlr). On se croyait dans une boulangerie tant cela sentait bon !” Un rassemblement “sublime” qui, certes, aurait pu durer plus longtemps, mais qui montre surtout la capacité à s’adapter à tout de cet appartement de prestige. 

Luxe et convivialité au diapason 

A quelques encablures de “la plus belle avenue du monde”, à proximité du RER A (Charles de Gaules – Etoile) puis des lignes de métro 1, 13 (Champs-Elysées-Clemenceau) et 9 (Franklin D. Roosevelt), et en plein cœur du Triangle d’or, se trouve donc l’espace de réception parfait pour des célébrations à l’ambiance feutrée et chic – hors de question d’en faire une discothèque même si tout le nécessaire pour sonoriser un rassemblement est mis à disposition : vous voilà avertis. Cet établissement haut de gamme a été rénové et pensé pour le bien recevoir. Le mobilier se déplace, s’enlève parfois pour donner vie à toutes les attentes. Or location sèche, les portes s’ouvrent et les serveurs prestataires qui travaillent avec les gérants offrent alors un véritable ballet gourmand aux convives à l’aide de leurs plateaux d’amuse-bouche. Mike Sweetman et Laurent Bellaiche, épicuriens complémentaires, ont fait en sorte de s’entourer de partenaires du sérail événementiel de confiance pour proposer des prestations toujours plus complètes, capables de coller aux attentes des organisateurs d’événements (repas d'affaires, célébrations de fiançailles, fêtes d'anniversaire, etc...) et de pleinement les satisfaire. Un dernier point qui n’est possible qu’à condition d’aimer l’humain... et de faire confiance. 

“Il n’y a pas d’événement réussi sans amour de son prochain de prochain”, insiste Mike, concluant sur le fait que s’intéresser à l’autre, s’adapter à ses envies et s’avoir dire les choses avec déférence quand c’est nécessaire sont des savoir-être tout autant primordiaux. 

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