Les 11 bagues de fiançailles d'Elizabeth Taylor... et leurs secrets

Le 08 août 2025 Mode

L’éblouissante Elizabeth Taylor, icône d’Hollywood aux yeux améthyste, a vécu ses amours comme ses films : avec passion et démesure. Au fil de ses huit mariages, la femme aux mille vies a collectionné des joyaux exceptionnels, véritables symboles de ses unions successives. Plus que de simples bijoux, ces bagues de fiançailles de légende racontent une histoire d’amour, de scandale et de courage.

« Big girls need big diamonds. » La femme aux yeux d'une nuance insaisissable, entre lavande, gris et azur, aussi rare que troublante n’avait pas besoin d’en dire plus pour résumer ce qu’elle était : une légende. Sa beauté hypnotique — peau de porcelaine, chevelure d’ébène et regard violet d’un autre monde — fascinait ; au même titre que ses rôles mythiques — de Cléopâtre à Who's Afraid of Virginia Woolf ? —, et son aura presque surnaturelle. Icône d’Hollywood au charisme incandescent, elle n’était pas seulement l’amie du roi de la pop Michael Jackson ou la muse des plus grands joailliers : elle incarnait une féminité flamboyante, libre et intense.  

Entre passion, scandales et glamour absolu, ses histoires d’amour furent aussi spectaculaires que ses films… et ses bagues de fiançailles. Car pour Liz, chaque union méritait son joyau. Derrière chaque pierre, une époque, un homme, une promesse, un tournant. Plus qu’un écrin, c’est un musée des sentiments qui s’est dessiné au fil des années, pavé de diamants, de saphirs et d’émotions à couper le souffle. 

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1. William Pawley Jr. : le diamant de l’innocence 

À 17 ans, la jeune Elizabeth Taylor, encore auréolée de son image d’enfant star, dit oui à son tout premier fiancé, William Pawley Jr., fils d’un ambassadeur américain. Le bijou ? Un diamant taille coussin, doux et romantique, à l’image d’un amour de jeunesse. Ce premier éclat préfigure pourtant une trajectoire sentimentale bien plus tumultueuse. Les fiançailles seront rompues avant même qu’un mariage ne soit envisagé, mais la bague reste le symbole d’une innocence bientôt consumée par le feu d’Hollywood. 

2. Conrad Hilton Jr. : le classique précipité 

En mai 1950, à seulement 18 ans, Liz devient Madame Hilton. Le mariage avec l’héritier des célèbres hôtels est scellé par une bague en platine surmontée d’un diamant taille brillant de quatre carats : une monture sobre, traditionnelle, presque sage. Mais cette union rapide s’étiolera en à peine huit mois, entachée par l’instabilité de Conrad. Si la bague brillait de promesses, le conte de fées s’est vite effacé… comme un flash sur le tapis rouge. 

3. Michael Wilding : le saphir de la maturité 

Deux ans plus tard, l’icône montante épouse l’acteur britannique Michael Wilding, de vingt ans son aîné. Pour cette union, il lui offre une bague élégante, sertie d’un saphir profond, entouré de diamants. Plus qu’un bijou, une déclaration forte : celle d’un amour plus réfléchi, plus posé. Ils auront deux fils ensemble, mais la carrière d’Elizabeth prend son envol, tandis que celle de Michael décline. Une bague somptueuse, mais le reflet d’un déséquilibre qui finira par les éloigner. 

4. Mike Todd : le diamant de la grandeur 

En 1956, Liz rencontre le flamboyant producteur Mike Todd, qui l’éblouit avec une bague à la hauteur de sa personnalité : un diamant rond spectaculaire, presque démesuré. Symbole d’un amour intense et fusionnel, cette pierre taille brillant incarne le faste hollywoodien des années 50. Leur histoire, aussi vibrante que brève, s’achève tragiquement en 1958 lorsque Todd meurt dans un accident d’avion. Elizabeth, alors veuve à 26 ans, garde cette bague comme l’empreinte d’un amour foudroyé. 

5. Eddie Fisher : l’éclat du scandale 

Fisher, ami de Mike Todd et mari de Debbie Reynolds, tombe sous le charme de la veuve Taylor. Leur liaison fait scandale. Il lui offre un solitaire étincelant, plus classique que les précédents, mais tout aussi somptueux. Leur union, très médiatisée, incarne l’âge d’or d’Hollywood et ses tourments. Pourtant, au-delà des flashs et des polémiques, leur relation vacille rapidement, cédant à la passion brûlante que Liz s’apprête à vivre avec Richard Burton… 

6. Richard Burton (première union) : l’étoile de 33,19 carats 

L’amour entre la Cléopâtre d’Hollywood et Richard Burton est mythique. Pour leur premier mariage en 1964, il lui offre une bague Cartier ornée d’un diamant taille Asscher de 33,19 carats, aujourd’hui mondialement connu sous le nom de Krupp Diamond (et rebaptisé plus tard "Elizabeth Taylor Diamond"). Ce bijou vertigineux incarne la fougue, l’excès et la passion de leur histoire. Une pierre hypnotique, presque indomptable — à l’image du couple qu’ils formaient. 

7. Richard Burton (seconde union) : le légendaire Taylor-Burton Diamond 

Après un premier divorce, le duo mythique se remarie en 1975. Pour cette seconde union, Richard voit encore plus grand. Il acquiert un diamant taille poire de 69,42 carats, monté en collier par Cartier, car trop lourd pour une bague. La pièce, surnommée le Taylor-Burton Diamond, est alors estimée à plus d’un million de dollars. Plus qu’un bijou, une œuvre d’art et une déclaration d’amour surdimensionnée. Si leur amour ne résistera pas, cette gemme entrera, elle, dans la légende. 

8. Victor Luna : le saphir de la passion latine 

Dans les années 1980, après une période de retrait médiatique, Elizabeth Taylor retrouve un élan amoureux auprès de l’avocat mexicain Victor Luna. Celui-ci lui offre une bague de fiançailles en saphir taille émeraude, monté sur platine, accompagnée de diamants baguette. La pierre, intense, bleue nuit, évoque les promesses d’une passion ardente et mature. Si leur relation est marquée par la discrétion, elle est aussi empreinte de profondeur. Pourtant, les fiançailles n’aboutiront jamais à un mariage. Ce bijou reste comme un symbole d’un amour qui aurait pu être, et d’une Liz plus introspective. 

9. Dennis Stein : l’éclat doux d’un amour non consommé 

Peu après Victor Luna, c’est le riche homme d’affaires texan Dennis Stein — également neveu de l’actrice Zsa Zsa Gabor — qui fait chavirer le cœur de la star. Leur relation se solde par une nouvelle demande en mariage, et une bague… étonnamment sobre. Composée d’un saphir étoilé cerclé de diamants, elle tranche avec les pièces XXL des années Burton. Ce choix plus classique témoigne peut-être du désir d’Elizabeth de revenir à une vie plus stable, plus calme. Encore une fois, la noce n’aura pas lieu. Mais l’intention, elle, scintille toujours dans les mémoires. 

10. John Warner : la bague de la tentative d’ancrage 

Quand elle épouse John Warner en 1976, sénateur républicain de Virginie et futur secrétaire à la Marine, Liz espère trouver l’équilibre. La bague offerte pour ces fiançailles s’éloigne de l’exubérance hollywoodienne : un solitaire discret, taille brillante, monté sur or jaune. Rien de spectaculaire — du moins, pour les standards de la diva. L’union sera marquée par l’ennui, Liz s’éloignant des plateaux de cinéma pour des mondanités politiques qui l’ennuient profondément. La bague reste pourtant le témoignage d’un tournant dans sa vie : celui où elle tenta, un temps, la normalité. 

11. Larry Fortensky : la dernière bague, le dernier chapitre 

Le 6 octobre 1991, Elizabeth Taylor épouse Larry Fortensky, ouvrier du bâtiment rencontré à la clinique Betty Ford. Il est son huitième mari, elle a 59 ans, lui 39. Pour cette dernière aventure amoureuse, elle reçoit une bague pavée de petits diamants, sans pierre centrale imposante. Un choix symbolique : cette fois, pas d’exubérance, mais un anneau de simplicité et d’authenticité. Leur mariage se déroule à Neverland, dans la propriété de son ami proche Michael Jackson, preuve que le conte de fées était toujours possible, même avec des formes plus modestes. Ce bijou, modeste en apparence, clôt l’épopée romantique d’une femme qui n’a jamais cessé de croire à l’amour. 

Enchâssées dans l’or et la mémoire, les bagues de fiançailles d’Elizabeth Taylor forment une véritable galerie sentimentale à ciel ouvert. Derrière chaque diamant, il y avait une passion brûlante, un chapitre de vie, une déclaration faite à la démesure.  Chaque bague raconte l’histoire d’une femme libre, intransigeante, éprise de beauté, d’art et de sentiments plus grands que nature. Une femme qui, jusqu’au bout, aura porté ses alliances comme des étendards — et non comme des chaînes. 

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