Zoom sur l'union minimaliste d’Iman Pahlavi : élégance et retenue pour une princesse moderne
Le 09 juin 2025
Mode
Fille de sang impérial, Iman Pahlavi a surpris en misant sur une cérémonie de mariage simple, loin du protocole et du faste attendu d’un événement royal. Retour sur une union élégante, intime et follement inspirante, qui incarne la nouvelle tendance des cérémonies nuptiales minimalistes, mais résolument chics.

Le temps des mariages royaux à grand spectacle semble révolu pour une génération de jeunes aristocrates qui aspirent à plus de sens, de retenue et d’authenticité. En parfaite illustration de cette tendance, la princesse Iman Pahlavi a opté pour une célébration douce et élégante, en toute discrétion, bien loin de l’opulence historique qui caractérise sa lignée.
Rien à voir, donc, avec les noces fastueuses de son grand-père, le shah d’Iran, et de l’impératrice Farah, célébrées en 1959 avec tout le faste d’un empire au sommet de sa splendeur. Une décision résolument moderne, qui séduit aujourd’hui de plus en plus de couples, bien au-delà des cercles royaux.
@fatimamohammadi_ Shah Mohammad Reza Pahlavi and Farah Diba wedding ❤️👑❤️👑 #virale #tik_tok #iraniantiktok #iran #tiktokviral #reals #iranian #forupage #foryoupage❤️❤️ #جاوید_شاه #kingrezapahlavi #kingandprince #virale #tik_tok #viralreals ♬ original sound - فاتيما
Un “oui” princier tout en simplicité
Quand une princesse dit “oui”, on s’attend à du faste, des parures éclatantes, et des réceptions interminables. Et pourtant… la princesse Iman d’Iran et l’homme d’affaires Bradley Sherman ont choisi de bousculer les codes. Loin des palais et des fanfares, c’est au cœur de New York qu’ils ont scellé leur union, dans un cadre intime et épuré, en présence de leurs proches et d’un cercle restreint d’amis triés sur le volet.
À lire aussi : Célébrer pour guérir : le retour à l’enfance comme antidote au stress moderne
La jeune femme de 31 ans, discrète par nature, a partagé quelques images du grand jour sur Instagram. Des clichés empreints de douceur, à l’image de la cérémonie civile qu’ils ont privilégiée. Ici, pas de chichis, mais une élégance moderne assumée.
Pour l’occasion, Iman arborait une robe crème délicatement brodée de fleurs, au dos plongeant, signée Rosie Assoulin, créatrice new-yorkaise prisée des esthètes. Pas de diadème, ni de mise en scène excessive : ses cheveux simplement attachés en queue de cheval révélaient une paire de boucles d’oreilles florales, délicates et poétiques. Son bouquet ? Une brassée raffinée de pivoines, symboles d’amour et de prospérité.
Bradley, quant à lui, affichait un chic décontracté dans un costume noir et blanc, sans cravate, en parfait accord avec l’esprit de la cérémonie : une alliance de style et de sobriété, loin des codes traditionnels des mariages royaux.
Une romance discrète à l’ombre des projecteurs
En couple depuis cinq ans, Iman Pahlavi et Bradley ont officialisé leurs fiançailles en 2023 sur Instagram. Quelques clichés soigneusement sélectionnés ont capturé ce moment suspendu : lui, à genoux sur une plage baignée par les derniers rayons du soleil, un tapis de pétales de roses à leurs pieds, et une demande digne des plus beaux scénarios romantiques.
Derrière ce nom peu connu du grand public se cache pourtant une héritière au sang royal. Iman est la petite-fille de Mohammad Reza Pahlavi, dernier shah d’Iran, et de l’impératrice Farah Diba. Fille du prince Reza, dernier héritier du trône, elle a grandi dans la discrétion de l’exil américain, loin des ors de la cour perse.
À 31 ans, la jeune femme cultive un mode de vie résolument confidentiel. Peu d’informations filtrent sur son quotidien, sinon qu’elle évoluerait dans l’univers exigeant de la finance, tandis que son mari occuperait un poste stratégique au sein d’une entreprise de e-commerce. Ensemble, ils ont choisi de célébrer leur union dans l’intimité, à mille lieues des fastes impériaux.
Un choix d’élégance discrète qui contraste singulièrement avec les extravagances du passé. Il faut dire que son grand-père avait vu les choses en (très) grand : pour les 2 500 ans de l’Empire perse, il avait orchestré en 1971 une fête légendaire – la plus fastueuse du XXe siècle – où s’étaient pressées têtes couronnées et chefs d’État du monde entier, au cœur des ruines de Persépolis, dans un décor pharaonique.
L’Iran impérial réinvente le banquet de prestige
Avant que les projecteurs ne s’éteignent sur le régime impérial, l’Iran a connu l’un des événements les plus extravagants jamais organisés. En 1971, au beau milieu du désert de Persépolis, le shah Mohammad Reza Pahlavi orchestre un banquet titanesque pour célébrer les 2 500 ans de l’Empire perse. Un moment suspendu, qui marquera à jamais les annales de l’événementiel de luxe. Les médias du monde entier parleront alors de “fête du siècle”, de “camping de milliardaires” ou, plus crûment encore, de “mère de toutes les fêtes”.
Le souverain, qui se voulait le digne héritier des rois achéménides, n’a rien laissé au hasard. Sur la liste des invités : le gotha mondial. Neuf rois, cinq reines, seize présidents et deux sultans répondent à l’appel. Parmi eux, le roi Baudouin et la reine Fabiola de Belgique – particulièrement proches du couple impérial. Fabiola, marraine du jeune prince héritier Reza, partage alors une amitié sincère avec l’impératrice Farah. Le prince Rainier III et la princesse Grace de Monaco, eux aussi présents, incarnent l’élégance européenne et ajoutent une touche glamour à cette réunion d’aristocrates venus des quatre coins du globe.
Et si l’Empire perse était à l’honneur, la France, elle, s’est imposée en star des festivités. Pour sublimer les palais des convives, le mythique restaurant Maxim’s – véritable institution parisienne, signe le menu. Pas moins de 40 chefs et 120 serveurs font le déplacement depuis Paris. Leurs tenues ? Imaginées sur mesure par la maison Lanvin. Quant au matériel de cuisine, il a été transporté jusqu’en Iran par l’armée, rien que ça.
Le banquet atteignait, quant à lui, des sommets en matière de raffinement : 18 tonnes de victuailles – bœuf, agneau, porc, et caviar à profusion – accompagnées de 2 500 bouteilles de champagne et 2 000 flacons du plus prestigieux vin. Et pour que ce miracle logistique soit possible, le shah fait construire un aéroport flambant neuf, ainsi qu’une autoroute de 1 000 kilomètres reliant Téhéran au désert.
Un tel faste, aujourd’hui impensable, incarne à lui seul une époque où l’événementiel flirtait avec la démesure. Un souvenir impérissable pour les professionnels du secteur, fascinés par ce qui reste sans doute le banquet le plus spectaculaire du XXᵉ siècle.
Entre les fastes impériaux d’hier et la sobriété assumée d’aujourd’hui, le mariage d’Iman Pahlavi incarne un tournant symbolique dans l’histoire des noces royales. Élégant, épuré, mais toujours porteur de sens, cet événement prouve qu’un mariage peut être inoubliable sans excès.
Vous aussi, trouvez un lieu unique et inspirant, à votre image : qu’il soit princier ou minimaliste, votre grand jour mérite l’écrin parfait. Découvrez une sélection de lieux d’exception sur ABC Salles et imaginez le mariage qui vous ressemble !