Financer son mariage

Les traditions du paiement du mariage en Europe

7 min

Le financement du mariage en Europe repose sur un mélange de traditions ancestrales et d’évolutions modernes. Longtemps, la famille de la mariée assumait la majorité des dépenses mais, aujourd’hui, la répartition des frais varie selon les pays et les préférences des couples. Entre soutien familial, autofinancement et nouvelles tendances comme les cagnottes en ligne, chaque mariage adopte un modèle qui lui est propre.

Adobe Stock -  Photo d'illustration -  En Europe, les traditions de paiement du mariage varient selon les pays, mais il est courant que les frais soient partagés entre les familles des mariés ou, de plus en plus souvent, pris en charge par les futurs époux eux-mêmes.

Le mariage, au-delà de sa dimension symbolique et festive, implique une organisation minutieuse et des dépenses conséquentes. Depuis des siècles, les coutumes européennes dictent qui prend en charge les frais. Autrefois, la famille de la mariée assumait une grande partie des dépenses nuptiales, notamment la réception et la dot, tandis que la famille du marié se chargeait parfois du logement ou des cadeaux. Ces traditions ont évolué avec le temps, influencées par l’évolution des rôles familiaux et les changements économiques.

Aujourd’hui, la répartition des coûts varie selon les pays et les modèles familiaux. En France et en Espagne, l’aide parentale reste fréquente, tandis qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni, les mariés préfèrent souvent financer leur propre mariage. L’essor du mariage sponsorisé ou du crowdfunding permet également d’envisager d’autres alternatives pour alléger le budget.

L’héritage des traditions : qui payait autrefois le mariage en Europe ?

Le financement du mariage a longtemps été dicté par des coutumes profondément ancrées dans l’histoire européenne. Dans de nombreux pays, la famille de la mariée assumait une grande partie des dépenses.  Cette somme d’argent ou ces biens offerts par les parents de la jeune femme visaient à assurer la stabilité financière du couple et à compenser le "coût" de son départ du foyer familial. Cette tradition, bien que largement abandonnée aujourd’hui, a influencé les modèles de répartition des frais de mariage pendant des siècles.

La dot et les anciennes traditions financières

Si les pratiques diffèrent selon les régions et les classes sociales, le principe de la dot et du soutien parental au financement du mariage reste dominant.

  • France : Jusqu’au XIXe siècle, la famille de la mariée offrait une dot, composée d’argent, de terres ou d’objets précieux, pour aider le couple à s’installer. En échange, la famille du marié prenait souvent en charge le banquet de mariage, qui représentait une part importante des dépenses.
  • Royaume-Uni : La dot revêtait un caractère stratégique, particulièrement chez les familles nobles. Elle était souvent un moyen d’allier deux lignées et d’assurer un certain statut social à la mariée. Les mariages arrangés entre familles influentes en tenaient largement compte.
  • Italie : Traditionnellement, la famille de la mariée assumait les coûts de la cérémonie et de la réception, incluant les vêtements, la décoration et le repas. Cette coutume était particulièrement marquée dans le sud du pays, où la notion de "prestige" du mariage était très importante.
  • Allemagne : Les coûts étaient souvent partagés, bien que les parents de la mariée contribuaient davantage. Dans certaines régions, une "Hausschatz" (dot de maison) était offerte sous forme de meubles ou d’équipements pour le foyer.
  • Espagne : Dans les familles aisées, les parents de la mariée finançaient la majeure partie du mariage, y compris la robe et les festivités. Cette tradition reste encore visible aujourd’hui, bien que modernisée.

Ces pratiques ont progressivement disparu à mesure que les couples ont gagné en autonomie financière. L’urbanisation, l’émancipation des femmes et l’évolution des mentalités ont favorisé un modèle où les mariés financent leur propre mariage, avec un soutien parental plus symbolique qu’obligatoire.

Répartition des frais selon les pays européens : qui paie quoi aujourd’hui ?

Si les anciennes traditions ont perdu en rigidité, certains pays conservent des usages spécifiques en matière de financement du mariage.

France : une participation encore familiale

La tradition veut que les parents des mariés prennent en charge une grande partie des frais. Location de la salle, traiteur, animations et même parfois les tenues des mariés sont souvent financés par les familles. Toutefois, cette répartition tend à évoluer. Aujourd’hui, de nombreux couples préfèrent financer eux-mêmes leur mariage, notamment grâce à des économies personnelles ou en demandant une participation à leurs invités sous forme de cagnotte en ligne.

Allemagne : une organisation pragmatique

Les Allemands adoptent une approche plus équilibrée. Les mariés et leurs familles se répartissent souvent les coûts en fonction de leurs moyens respectifs. Une particularité notable est l’autonomie des couples : la majorité des jeunes mariés financent eux-mêmes leur mariage, même si les parents offrent généralement une contribution financière sous forme de cadeau.

Italie : entre tradition et modernité

Autrefois, la famille de la mariée assumait l’essentiel des dépenses, notamment le repas de mariage et les festivités. Aujourd’hui, la tendance évolue vers un partage des frais entre les deux familles ou un autofinancement par les mariés, surtout dans les grandes villes comme Rome ou Milan. Toutefois, dans certaines régions du sud de l’Italie, les traditions familiales restent fortes et les parents jouent encore un rôle central dans le financement du mariage.

Espagne : une forte implication des parents

En Espagne, les parents restent fortement impliqués dans l’organisation et le paiement du mariage. Ils financent souvent la réception de mariage, les tenues des mariés et une partie des animations. Cependant, les nouvelles générations s’éloignent progressivement de ce modèle et choisissent des mariages plus modestes, parfois en prenant en charge une partie des dépenses.

Royaume-Uni : une approche flexible

Au Royaume-Uni, la tradition voulait que les parents de la mariée paient l’événement. Aujourd’hui, ce modèle n’est plus aussi répandu. De nombreux couples préfèrent organiser et financer eux-mêmes leur mariage, bien que les familles puissent encore offrir un soutien financier sous forme de cadeaux ou de contributions ponctuelles.

Budget et répartition des dépenses : qui finance quoi aujourd’hui ?

Aujourd’hui, le financement du mariage repose sur plusieurs modèles, en fonction des préférences et des moyens des couples.

Les tendances modernes du financement

  • Mariés auto-financeurs : De plus en plus de couples choisissent de financer seuls leur mariage pour éviter toute pression familiale et organiser leur événement selon leurs envies.
  • Participation des familles : Bien que les parents jouent un rôle moins central, ils offrent souvent un soutien financier pour alléger la charge des mariés.
  • Crowdfunding et cagnottes en ligne : Une solution en vogue, où les invités participent aux frais en contribuant via une cagnotte. Cela permet d’adapter le budget sans endetter le couple.

Les postes de dépenses les plus coûteux

Un mariage représente un investissement important. Les principales dépenses se répartissent généralement ainsi :

  • Lieu et réception (40-50 % du budget) : location de salle, décoration, traiteur et boissons.
  • Tenues et accessoires (10-15 %) : robe de mariée, costume du marié, bijoux et chaussures.
  • Photographe et vidéaste (5-10 %) : immortaliser les souvenirs du grand jour.
  • Animations et musique (10 %) : DJ, musiciens, spectacles et autres divertissements.

Évolution et influence des changements sociétaux

Les évolutions sociétales ont profondément modifié la répartition des frais de mariage en Europe.

Les tendances actuelles

  • Égalité des sexes : La répartition des frais de mariage reflète de plus en plus une société égalitaire, où chacun contribue selon ses moyens.
  • Mariages plus intimes : Avec la montée des mariages en petit comité, les couples réduisent les coûts et privilégient des cérémonies plus personnelles.
  • Mariage sponsorisé : Certaines entreprises proposent de financer une partie du mariage en échange de publicité, une tendance qui séduit les influenceurs et les adeptes des réseaux sociaux.

Vers un modèle de mariage personnalisé

Chaque couple façonne aujourd’hui son mariage selon ses valeurs et son budget. La flexibilité et la personnalisation prennent le pas sur les traditions rigides du passé. Les choix financiers reflètent désormais les préférences des mariés, plutôt que des normes imposées par les générations précédentes.

Le financement du mariage en Europe a connu une grande évolution, passant de traditions rigides à une approche plus flexible et personnalisée. Que l’on suive les coutumes familiales ou que l’on opte pour une organisation moderne, l’important reste d’adapter son budget à ses envies et à ses moyens.

Pour trouver la salle idéale pour votre mariage, adressez-vous aux équipes ABC Salles ! 

Questions fréquemment posées

Qui paie traditionnellement le mariage en Europe ?

Autrefois, la famille de la mariée couvrait la majorité des frais. Aujourd’hui, le financement est souvent partagé entre les mariés et leurs proches.

Comment répartir les frais d’un mariage ?

Il est courant de diviser les coûts équitablement entre les mariés, avec parfois une participation des familles.

Les invités doivent-ils contribuer financièrement ?

Dans certains pays, il est habituel que les invités offrent un don financier pour aider à financer la réception.

FAQ

Suggestions de lieux de réception

Péniche Cinéma
Péniche Cinéma Paris 19ème (75019)
Le Panorama
Le Panorama Paris 13ème (75013)
Le Scarlett
Le Scarlett Paris 6ème (75006)

Articles liés