Pointé du doigt puis célébré, le divorce ne se cache plus !
Le 08 mars 2024
On en parle
Le divorce, rupture légale d'un mariage, a une histoire complexe et variée à travers les civilisations et les époques. Si aujourd'hui, dans de nombreux pays, il s’agit d’un droit reconnu, réglementé et parfois même fêté par les ex-époux, il n'en a pas toujours été ainsi.

“Pour le meilleur et pour le pire”. Lorsqu'un couple prononce ces mots sacrés au moment de se dire “oui” pour la vie, il se promet de rester ensemble dans les moments de joie comme dans les épreuves. Chacun des membres fait aussi le serment de se soutenir mutuellement à toute étape de la vie. Mais parfois, la réalité peut être différente des attentes. Malgré tout l'amour et la bonne volonté, certains binômes traversent des crises, des désaccords et des difficultés qui mettent à l'épreuve leur relation.
Certains diront que c’est dans les moments difficiles que l'amour véritable se révèle. A fortiori lorsque deux personnes choisissent de rester ensemble malgré les obstacles. Mais parfois, malgré tous les efforts déployés, la seule solution envisageable est de prendre la décision redoutée de se séparer, en optant pour le divorce. Un droit fondamental dont tout couple dispose aujourd’hui en France... mais qui n'a, en réalité, pas toujours été une norme.
Coutumes et influences de la religion
Dans les sociétés anciennes, le divorce était souvent régi par des coutumes tribales ou religieuses. Les motifs autorisant le divorce variaient alors considérablement d'une culture à l'autre. Par exemple, dans la Rome antique, le divorce était relativement courant et pouvait être initié par les deux conjoints, comme le rapporte Hal Open Science. En revanche, dans certaines civilisations comme l'Égypte ancienne, le divorce était beaucoup plus restrictif et était généralement accordé dans des circonstances spécifiques, comme l'infidélité ou l'incapacité de concevoir un enfant, par exemple.
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Avec l'avènement des grandes religions monothéistes, à l’instar du christianisme, de l'islam et du judaïsme, les lois sur le divorce ont souvent été influencées par des préceptes religieux. Dans certaines traditions religieuses, le divorce était même strictement interdit ou fortement découragé, considéré comme contraire aux principes sacrés du mariage. Par exemple, dans le christianisme catholique, le divorce était généralement considéré comme un péché et n'était pas autorisé sauf dans des cas extrêmement rares et sous certaines conditions spécifiques, comme rapporté dans la Revue Théologique de Louvain, publiée sur le site Persée.
Les femmes, longtemps privées d’un droit essentiel
Avant la première loi introduisant le droit au divorce en France, la dissolution du mariage était extrêmement complexe et rare. Les couples étaient souvent contraints de rester mariés même en cas de conflit ou de désaccord, car le divorce n'était pas légalement autorisé. Les options étaient limitées et les procédures étaient longues et difficiles !
Dans de nombreux cas, seuls les hommes avaient le pouvoir de demander le divorce, et les femmes étaient souvent désavantagées en matière de droits et de recours légaux. Une période marquée par des normes sociales et des pressions culturelles qui rendaient le divorce socialement inacceptable et économiquement difficile à obtenir, comme le rapporte Radio France. Après de nombreux remaniements, il aura fallu attendre le 20 septembre 1792 pour que le divorce soit enfin autorisé par l'Assemblée nationale et modifié par des décrets de 1793 et 1794, comme indiqué sur le site du Gouvernement Français.
Au cours des derniers siècles, de nombreux pays ont progressivement introduit des lois permettant le divorce, souvent en réponse à des pressions sociales croissantes et à des changements dans les attitudes à l'égard du mariage et de la famille. Ces lois ont peu à peu élargi les motifs de divorce et ont facilité le processus de dissolution du mariage.
Divorcer pour le meilleur
Se séparer est devenu une réalité courante dans de nombreuses sociétés. Pour preuve, aujourd’hui, près d’un mariage sur deux se solderait par un divorce ! Adultère, Incompatibilité de caractère, manque de communication, violences et abus, difficultés financières... les motifs de rupture varient d’un couple à l’autre. Bien que les attitudes à l'égard du divorce varient selon les cultures et les individus, celui-ci est généralement accepté comme un recours légal pour mettre fin à un mariage lorsque celui-ci est devenu irréparable.
Si cette démarche reste souvent un processus émotionnellement (et financièrement) difficile, elle est de plus en plus perçue comme une libération pour celles et ceux qui le traversent. Les femmes en particulier, auparavant contraintes de demeurer dans des unions insatisfaisantes, entendent bien profiter de ce droit précieux pour mettre fin à un mariage qui ne leur convient plus. Hommes et femmes considèrent même souvent cette étape avec soulagement et choisissent de transformer ce moment en une célébration à part entière, communément appelée "divorce party" (fête de divorce, ndlr).
Cette évolution reflète bien les changements profonds dans les attitudes sociales envers le mariage et la vie conjugale de manière générale. Alors qu'autrefois le mariage était souvent perçu comme indissoluble et immuable, les mentalités évoluent. Tout le monde s’accorde désormais sur un point : les relations amoureuses, aussi belles soient-elles, peuvent parfois arriver à leur terme de manière naturelle. Et il n’y a rien de mal à cela !
Heureusement, tous les mariages ne se terminent pas par une séparation ! Les belles histoires d’amour existent... et il se peut d’ailleurs que la vôtre se concrétise bientôt. Pour donner vie à votre cérémonie nuptiale dans un cadre plein de charme, sachez qu’ABC Salles et ses équipes se tiennent à votre disposition pour vous aider à trouver la salle parfaite !