Zoom sur... la robe de mariée aux 10 000 perles portée par la défunte reine Elisabeth II

Le 18 novembre 2022 Mode

Le 20 novembre 1947 a eu lieu le mythique mariage de feu la reine d’Angleterre. Son défunt époux, le prince Philip, et elle, auraient alors fêté leurs noces d’Albâtre - soit 75 ans d’union maritale, en 2022. Mais plusieurs décennies plus tard, c’est bien de sa fameuse tenue nuptiale dont on parle encore.

Il y a 75 ans la princesse Elisabeth, qui n’était alors pas encore reine, et Philip Mountbatten, duc d’Edimbourg, s’unirent à Londres. C’est dans un carrosse d’Etats irlandais que la princesse Elisabeth a fait son arrivée au sein de l’abbaye de Westminster. Pas moins de 2000 invités l’attendaient patiemment. C’est au bras de son père, le roi George VI, et vêtue d’une sublime robe de mariée signée Norman Hartnell qu’elle s’est avancée vers celui qui était alors son futur époux. 

Les traditions de mariage imposées par la royauté ? Il y en a beaucoup. Et celle qui devint la future reine d’Angleterre les a toutes respectées à la lettre à l’occasion de sa cérémonie. Le choix de sa tenue de mariée n’a pas non plus été épargné par le protocole. Bien que la reine d’Angleterre s'est tristement éteinte au bel âge de 96 ans, le 8 septembre 2022, sa vie continue de fasciner bon nombre de personnes à travers le monde. Qui ne rêve pas de découvrir les secrets de son règne, de son mariage, de ses tenues et de ses bijoux ? 

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Une robe ornée de 10 000 perles 

L’incroyable robe d’Elisabeth II s’ajoute incontestablement à toutes les autres richesses de la couronne. La pièce originale appartient d’ailleurs, toujours à ce jour, à la collection royale. Une tenue mythique qui a été confectionnée par le couturier Sir Norman Hartnell, comme nous l’écrivions plus haut... et qui a été approuvée sur dessin moins de trois mois avant les noces, révèle la famille royale sur son site internet. Le jour de la majestueuse cérémonie royale unissant la princesse Lilibeth à l’homme de sa vie, les invités ont ainsi découvert une incroyable robe ornée de 10 000 perles de rocailles importées des Etats Unis et cousues de telle manière qu’elles rappelaient les fleurs présentes sur Le Printemps, de Botticelli.  

Payée en coupons de rationnement, fin de la Seconde guerre mondiale oblige, la sublime robe de feu sa Majesté se voulait spectaculaire : elle comprenait une jupe évasée en soie couleur ivoire, ainsi qu’un corsage brodé au décolleté cœur auquel s’ajoutaient des manches longues.  

Audace et tradition 

La magnifique tenue de la princesse Elisabeth était également agrémentée d’une longue traîne en soie, longue de 4 mètres et entièrement rebrodée de fleurs.  

A noter que, sensible aux superstitions et voulant respecter le protocole britannique, la princesse aurait par ailleurs appliqué à la lettre la tradition originaire d’Angleterre qui voudrait que, le jour de ses noces, la mariée porte “quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d’emprunté et quelque chose de bleu”. Si trois des éléments qu’elle aurait portés demeurent toujours méconnus, ce n’est pas le cas du quatrième. D’après Elle, la princesse cachait sous sa robe un “vieux fourreau bleu coupé dans une robe du soir de sa mère”. Un choix qui fut qualifié par certaines personnes de l’époque de “coquin”, “d’audacieux” ou même “d’excentrique”. 

Une reproduction de la robe pour Netflix  

Depuis 2016, une série télévisée américano-britannique, créée par Peter Morgan, est diffusée sur Netflix. Il s’agit, bien sûr, de The Crown !  La série couvre la vie d’Elisabeth II, qui y est incarnée par Claire Foy, Olivia Colman et enfin par Imelda Staunton. La première saison revient sur la période de son mariage avec le duc d’Edimbourg. C’est la talentueuse costumière de la série, Michele Clapton, qui s’est chargée de reproduire la fameuse robe de mariée de la reine Elisabeth. Un défi hardi relevé avec brio grâce, notamment, à toute la documentation disponible sur cette cérémonie. Néanmoins, malgré la grande ressemblance de ces deux robes, elles ne sont, bien sûr, pas identiques. Une reproduction qui aurait tout de même coûté la bagatelle de 30 000 livres sterling. 

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