Est-on réellement plus heureux quand on se marie plus vieux ?
Le 12 septembre 2024
On en parle
Une folie, un défi ou un cadeau de la Providence... Se marier tardivement pourrait bien ouvrir la porte à un bonheur insoupçonné. Les exemples abondent, et les chiffres sont éloquents : le nombre de personnes franchissant le pas du mariage après 50 ans ne cesse de croître selon plusieurs études.

On dit bien souvent que l’amour n'a pas d'âge, et Francky Vincent en est la preuve vivante ! À 68 ans, l'icône du zouk s'apprête à épouser Aziza, de 20 ans sa cadette, comme le rapporte Purepeople. Dans la même veine, la journaliste et animatrice de radio, Sophie Davant, 61 ans, et le journaliste William Leymergie, 77 ans, ont également franchi le cap, célébrant leur union en août dernier, indique le magazine. Preuve que le cœur n'obéit pas au calendrier, et que l'amour peut toujours être célébré à tout moment de la vie !
Si aujourd’hui, se dire “oui” tardivement est quelque chose d’assez commun, il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Historiquement, le mariage était une institution incontournable faite pour les jeunes adultes. En se fiant aux données communiquées dans un article oublié sur le site Apprendre la généalogie, dans les siècles passés, les hommes se mariaient avant 25 ans, tandis que les femmes, elles, s’engageaient bien souvent à la fin de l’adolescence. Se marier tardivement était non seulement rare, mais souvent mal vu, voire suspect. On se mariait alors très tôt pour fonder une famille, pour des raisons économiques, sociales et religieuses.
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Mais depuis le XXe siècle, l’âge moyen du premier mariage ne cesse d’augmenter ! En 1970, en France, celui-ci était de 24 ans pour les femmes et 26 ans pour les hommes, par exemple. Aujourd’hui, selon les dernières données de l'Insee, ces chiffres ont grimpé à environ 38 ans pour les femmes et 40 ans pour les hommes. Ce changement reflète une évolution dans la perception du mariage : il n’est plus un impératif social ou une obligation familiale, mais un choix mûrement réfléchi. L’amour, lui, n’est plus pressé du tout et les secondes unions, quant à elles, se déroulent souvent bien après 50 ans. La question de l'âge lors du mariage suscite pourtant des réflexions profondes, notamment en ce qui concerne la notion de joie : se marier plus tard dans la vie rend-il plus heureux ?
Des unions plus stables grâce à l’expérience de vie ?
Si le bonheur ne se réduit pas à une question d'âge, il semblerait que les unions tardives apportent tout de même une forme de résilience face aux imprévus de la vie. Ces mariages offriraient ainsi une perspective unique sur la relation. Et pour cause : à 50 ans (et plus), l'expérience remplace les illusions de la jeunesse. Nous aurions souvent une vision plus claire de nos désirs et besoins, forgée par les épreuves traversées et les compétences relationnelles acquises en chemin. L’art du compromis devient alors plus subtil, et la maturité renforce notre capacité à naviguer dans la vie à deux.
Prendre le temps de chercher le bon partenaire présenterait aussi des avantages significatifs pour celles et ceux qui se marient plus tard. Leur maturité et leur meilleure connaissance d'eux-mêmes augmenteraient la probabilité de choisir un conjoint compatible, favorisant ainsi, la longévité du mariage.
Par ailleurs, attendre avant de se marier permet souvent de consolider son capital humain et d’investir pleinement dans sa carrière. Cela se traduit par une stabilité financière accrue, l’un des principaux facteurs de bien-être dans une relation. En se mariant plus tard, les couples posent des bases solides pour une union durable et épanouie, en faisant des choix plus éclairés et en minimisant les sources de stress financier.
Un mariage plus tardif, une meilleure gestion des défis conjugaux
Si se marier à un âge avancé n’élimine pas les difficultés inhérentes à la vie de couple, cela permettrait néanmoins de mieux y faire face. Les études montrent que les mariages tardifs ont un taux de divorce plus faible que ceux célébrés dans la vingtaine. La raison en est simple : les conjoints sont plus à même de gérer les crises. Les conjoints plus âgés seraient, en effet, plus tolérants et mieux préparés à affronter les défis du quotidien.
Ayant déjà traversé des hauts et des bas, ils savent que la vie à deux est faite de compromis et ils aborderaient les désaccords avec plus de patience. Voyez cela comme une danse : au fil du temps, on apprend à éviter les faux pas, à mieux anticiper les mouvements de l’autre, et à avancer en harmonie ! Ce niveau de conscience rendrait alors ces relations plus authentiques et durable, l'idée n’étant plus de chercher à tout prix à impressionner l’autre ou à s’engager pour répondre aux attentes sociales.
Ces mariages apporteraient également un nouveau souffle à la vie de celles et ceux qui ont déjà connu des échecs amoureux. Ils offriraient une deuxième chance, un espoir renouvelé de bonheur, et seraient vécus comme une véritable renaissance ! Si se marier jeune est souvent synonyme de fougue, les unions célébrées à 50, 60 ans (et plus) sont perçus comme une célébration de la vie elle-même, avec un regard plus apaisé sur l'avenir.
En définitive, se marier plus tard n’assure pas le bonheur, mais peut indéniablement en faciliter le chemin. La maturité acquise avec l’âge, l’expérience de vie et une meilleure compréhension de ses attentes jouent un rôle déterminant dans la stabilité et l’épanouissement des relations. Les histoires de figures telles que Francky Vincent et Sophie Davant illustrent parfaitement que l’amour transcende les âges et qu’il est toujours possible de réinventer sa vie, peu importe le moment où l’on choisit de le faire.
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