Un mois pour se prouver que, sans alcool, la fête peut être plus folle
Le 04 janvier 2022
On en parle
Soupe champenoise, bières d’ici et d’ailleurs, vins plus ou moins taniques... Qu’il s’agisse d’une fête d’anniversaire, du vin d’honneur d’un mariage, d’un moment convivial entre collègues ou d’un événement entre amis, l’alcool est de tous les temps forts. Des boissons qui, excessivement consommées, peuvent être dangereuses. C’est la raison pour laquelle les associations de lutte contre les addictions et la prévention de l’alcoolisme ont lancé, en 2020, #LeDéfiDeJanvier.

Lors d’un anniversaire, durant un mariage ou encore un afterwork entre collègues, l’alcool est (presque) toujours présent sur les tables festives. Mais depuis 2020, les associations mettent en place des mouvements afin de changer son rapport à celui-ci et ainsi réduire sa consommation. Le Dry January voit ainsi le jour. Il incite bon nombre de personnes à ne pas consommer d’alcool durant tout le mois de janvier, pour laisser le temps à son foie de se remettre des folles soirées des fêtes de Noël et du Nouvel An.
Un défi qui reste bien loin d’être moralisateur ou prohibitionniste. Contrairement à son cousin, le mois sans tabac, qui a lieu en novembre, le mois sans alcool n'a pas pour but de vous faire devenir complètement abstinent. L’idée derrière lui est plutôt de montrer qu’il est tout à fait possible de limiter sa consommation et d’en découvrir tous les bienfaits !
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Une consommation qui débute très jeune
En France, l’âge moyen de la première ivresse est de 15 ans, alors que l’âge légal pour consommer de l’alcool est de 18 ans. En pleine adolescence, lorsque leur corps se construit encore, les jeunes peuvent voir des conséquences dramatiques sur leur cerveau et leur corps, dues à la consommation prématurée d’alcool.
Souvent, le premier verre est pris lors d’un événement festif, en famille ou entre amis. Mais le premier n’est généralement pas le dernier. Cette habitude persiste, jusqu’à devenir hebdomadaire ou quotidienne en vieillissant.
Dans quel cadre consomme-t-on le plus d’alcool ?
Si, dans la culture française, l’apéritif est une entité, il est vrai que les fêtes de fin d’année sont souvent une période où la consommation d’alcool est plus importante que la normale. Et pour cause, très conviviales, les retrouvailles en famille pour Noël et le réveillon de la Saint-Sylvestre sont souvent synonymes de repas accompagnés de vins, champagnes ou encore de bières.
Pourtant, dès le 1er janvier, nombreux sont ceux qui souhaitent tourner la page sur ces excès et décident de commencer le Dry January.
Moins d’alcool : une bonne résolution à suivre
Nous connaissons toutes et tous les bonnes résolutions à prendre pour la nouvelle année, et bien souvent la diminution de sa consommation d’alcool en fait partie. Il faut dire que nombreux sont les Français qui souhaitent améliorer la qualité de leur sommeil, perdre du poids et avoir une meilleure hygiène de vie... Et l’alcool n’est pas leur allié pour ces résolutions.
Ce défi permet donc de retrouver toute une communauté qui s’entraide lors de ce mois et, pourquoi pas, continuer les mois suivants. L’occasion de tenter les sober party, et ainsi de découvrir de nouvelle manière de festoyer entre amis, en famille ou entre collègues. Cette année, pour la troisième édition, 24 % des Français souhaitent essayer de relever le défi, selon une étude YouGov, commandée par l’association Dry January.
Vous avez fait le choix d’organiser une fête (de mariage, d’anniversaire, etc...) sans alcool ? Partagez-nous votre expérience en commentaire, sur notre page Facebook , ou via notre formulaire de contact !