Rater son mariage tue
Le 01 mars 2022
On en parle
Si ces études menées à l’internationale ne datent pas d’hier, leurs constats, eux, restent inchangés : être insatisfaits en amour, après s’être passé la bague au doigt, serait aussi mauvais pour la santé que de manquer d’exercice, boire ou fumer. A fortiori pour ces messieurs, qui verraient alors leur taux de mortalité augmenter !

“Qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne...” Christophe Maé, lui-même, n’aurait pas cru si bien dire ! La satisfaction conjugale serait-elle, comme la pomme quotidienne, capable d’éloigner le médecin de soi ? C’est en tout cas ce qu’affirment les chercheurs des universités du Nevada, du Michigan et de Tel-Aviv, dans des études menées, pour certaines, plus de trois décennies durant. Si le premier groupe a surveillé 373 couples hétérosexuels pendant 16 ans pour parvenir à la conclusion que les unions marquées par des conflits fréquents (à propos des enfants, de l'argent, des loisirs et de la belle-famille, par exemple) pouvaient être aussi néfastes que de fumer des cigarettes ou de boire de l'alcool pour la santé, le second, qui a scruté 10 000 hommes israéliens pendant 32 ans, aurait, lui, réussi à démontrer que les disputes, rendant les amoureux toxiques l'un pour l'autre et malheureux en ménage, faisaient s’accroître les risques d’accidents vasculaires cérébraux et de mortalité précoce... au moins autant que le manque d’activité physique et le tabagisme. Les plus en danger ne seraient, par ailleurs, pas les femmes, “plus propices à demander la séparation en cas de problème”, selon l’auteur, psychanalyste, psychothérapeute, sexothérapeute, systémicien et médiateur familial, Pascal Anger, interviewé alors par Atlantico, mais bien les hommes, “relativement jeunes” (50 ans et moins, ndlr).
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Se retrouver vraiment. Apprendre à communiquer et à dire/se dire les choses. Oser partir avant d’atteindre des points de non-retour. Autant d’éléments qui pourraient contribuer au bien-être (au cœur de toutes les préoccupations après deux années marquées par la crise sanitaire inhérente à la Covid-19), personnel déjà et plus global par la suite, à une meilleure santé... et à une plus longue vie, donc.
Oser désaimer pour se sauver
Alors, bien sûr, les couples qui choisissent de se marier le font toujours “pour la vie”, au moment de s’échanger leurs vœux. Ils y croient et ont raison de le faire car, quoi qu’on en pense, l’amour reste toujours un beau sentiment à valoriser, à célébrer par une cérémonie si l’envie est mutuelle, et à chérir au quotidien. Puis il arrive qu’il dure (presque) éternellement, comme l’ont démontrés Marie et Joseph, dans une vidéo d’archive partagée par l’INA ! Mais que faire quand il s’en va ? Faire semblant au risque de négliger sa santé (qu’elle soit physique ou mentale), de blesser le partenaire pour lequel nous avons eu une infinie tendresse un jour et l'éventuelle progéniture (qui, elle aussi, sera marquée par les maux des grandes personnes) eue ensemble n’est, de toute évidence, pas bon, ni pour soi, ni pour les autres...
Nous vivons plus longtemps grâce à la médecine. Ce qui nous ouvre bien d’autres horizons, facilite les rencontres et expériences en tout genre. Alors, ne culpabilisez pas (trop) : si rater son mariage peut faire de la peine (ce qui est tout à fait normal), sachez que réussir sa séparation peut être à la portée de tous et, au regard des études sus-citées, pourrait vous sauver la vie (surtout à vous, messieurs). Charge à vous de conserver un peu de courtoisie mutuelle (si possible) et de respect pour les années heureuses (on l’espère, en tout cas) passées ensemble. Puis, pourquoi pas, d'organiser une fête de divorce pour célébrer, ensemble ou séparément selon l’état de votre relation, cette nouvelle étape de vos vies respectives !
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