4 règles à connaître quand envisage de fleurir son événement avec des fleurs sauvages
Le 30 avril 2024
On en parle
Qu'elles soient cueillies dans les champs, les prairies, les bois, les forêts, le long de chemins de campagne ou même dans des jardins abandonnés, les fleurs sauvages sont un choix idéal pour apporter une touche authentique à vos rassemblements printaniers. Seulement, pour les obtenir de manière responsable et respectueuse de l’environnement, certaines précautions sont à prendre.

Délicates merveilles de la nature, les fleurs jouent un rôle essentiel dans la décoration de tous nos événements, qu'il s’agisse de mariages, fêtes d'anniversaire ou réceptions d'entreprise. Elles sont omniprésentes, et à juste titre !
Sur les tables, parfois accrochées sur les chaises, suspendues au plafond ou jalonnant une allée : elles apportent fraîcheur et élégance à n'importe quel espace festif. Impossible de se passer de leurs couleurs, de leur discret parfum ou de leurs délicates pétales...
Les jonquilles sont de retour🌼 ! L’#ONF rappelle les règles d’une cueillette raisonnée en #forêt domaniale pour les protéger :
— Office national des forêts (@ONF_Officiel) March 19, 2024
❌Pas de #cueillette à but commercial ;
👉Une poignée maximum ;
👉Couper la tige sans arracher le bulbe.
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Coquelicots, bleuets, marguerites, primevères, pissenlits... Les fleurs sauvages, qu'elles soient simplement cueillies en bouquets champêtres ou agencées avec élégance dans des arrangements sophistiqués, possèdent tout particulièrement un charme rustique et une palette de couleurs diversifiée. Ce qui fait d’elles un choix privilégié pour de nombreux organisateurs d'événements. Ce succès a néanmoins un revers : la cueillette excessive que ces trésors floraux subissent, notamment dans les espaces naturels. Un fléau qui peut malheureusement mettre en péril la présence de certaines espèces fragiles, comme les jonquilles ou le muguet, par exemple.
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Des fleurs sauvages oui, mais gare aux excès
Ces abus peuvent être sanctionnés par une amende dans certains départements, indique France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. “La cueillette en forêt domaniale au-delà des limites autorisées est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros et d’une peine d’emprisonnement”, rapporte de son côté Le Parisien.
Ainsi, si la cueillette de fleurs en forêt domaniale reste tout de même “tolérée”, il est néanmoins important de prendre quelques précautions. Comment ? Simplement en se tenant au fait de certaines règles, afin de préserver de manière responsable et respectueuse l'équilibre délicat de l'écosystème forestier.
1. Adopter les bons gestes
N’oubliez pas : la cueillette doit être raisonnée. Seul le ramassage des tiges en fleur est toléré mais en quantité limitée : "ce que la main peut contenir", soit 10 à 15 tiges par personne. Un ramassage trop volumineux peut faire l'objet d'une amende !
Lors de la cueillette, veillez aussi à ne pas prélever le bulbe des fleurs pour ne pas empêcher leur renouvellement. Cela vaut particulièrement pour le muguet et les jonquilles, souvent prisés des promeneurs... et des personnes souhaitant s’en procurer pour sublimer leurs lieux festifs. Dans sa “Charte du promeneur”, l’ONF indique qu’il est important de “saisir les fleurs”, car “l’utilisation de râteaux ou de peignes abîme les pousses”, est-il également précisé.
2. Connaître les variétés locales
Renseignez-vous sur les variétés de fleurs sauvages qui poussent dans votre région et choisissez celles qui sont abondantes et appropriées pour votre événement. Les fleurs indigènes, par exemple (celles-ci sont généralement adaptées à leur environnement, notamment au sol, au climat et à la pluviométrie, et sont adaptées aussi aux autres espèces qui y vivent, en particulier les insectes pollinisateurs, ndlr) sont non seulement très belles, mais contribuent également à la préservation de la biodiversité locale.
3. Éviter les espèces protégées
Le saviez-vous ? Certaines fleurs sauvages sont protégées par la loi en raison de leur rareté ou de leur statut menacé. Avant de les cueillir, assurez-vous donc de vérifier si les espèces que vous envisagez d'utiliser sont protégées dans votre région et respectez les réglementations en vigueur.
La liste de ces végétaux - extrêmement longue, est fixée par l’arrêté du 20 janvier 1982, mis à jour régulièrement. Celle-ci est consultable sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (entrer "espèces végétales protégées" dans le moteur de recherche, ndlr). Des arrêtés municipaux ou préfectoraux peuvent également encadrer la cueillette. A noter que dans les parcs nationaux et les réserves naturelles, la réglementation est très stricte et interdit souvent la cueillette des fleurs.
4. Identifier les plantes avec certitude
Il est estimé qu’il existe plus de 300 espèces toxiques sur le territoire, dont certaines peut s’avérer mortelles pour l’être humain. Ne ramassez donc surtout pas les végétaux que vous n’identifiez pas.
Muguet, marguerite, coquelicot et bouton d’or sont des espèces courantes que vous pouvez le plus souvent ramasser... mais n’oubliez pas : toujours en quantité raisonnable, soit un bouquet de fleurs qui tient dans la main. Si vous en avez la possibilité, n’hésitez pas à vous faire accompagner d’un guide afin de ne pas mettre votre santé (et celle de vos invités) en danger.
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