Zoom sur... la robe de mariée "made in France", signée Givenchy, portée par Meghan Markle

Le 29 avril 2025 Mode

Le 19 mai 2018, l’union de Meghan Markle et du prince Harry a aimanté la planète entière : près de trois milliards de pupilles rivées sur Windsor pour guetter ce “oui” princier et détailler, couturage après couturage, la somptueuse robe de la mariée.

C’est un splendide matin de mai, le soleil brille avec éclat sur le château de Windsor, baignant l’édifice d’une lumière douce et printanière. Meghan Markle, comédienne américaine au charme indéniable, s'apprête à jouer le rôle de sa vie : celui de l'épouse du prince le plus convoité de la planète. À l’aube de son mariage avec le prince Harry, désormais duc de Sussex, son rêve de conte de fées devient réalité. La chapelle Saint-George, envoûtée par le parfum subtil des bougies à la tubéreuse choisies avec soin par la mariée, est prête à accueillir les 600 invités privilégiés, impatients de découvrir la cérémonie royale. 

L'histoire d'amour entre cette actrice et le prince Harry, petit fils préféré des Britanniques, est un mélange parfait de tradition et de modernité. Ce mariage, tant attendu, incarne le renouveau de la monarchie britannique et séduit non seulement l’Angleterre, mais aussi les 150 000 admirateurs qui ont fait le déplacement jusqu’au château de Windsor. 

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Longtemps tenu secret, le choix de la robe avait nourri toutes les conjectures. Lorsque Meghan fit enfin son entrée, le voile du suspense se leva ... Elle arborait une création Givenchy, signée Clare Waight Keller : sobriété magistrale au service d’une arrivée proprement impériale. Dans la nef gothique de la chapelle Saint‑George, Meghan s’est avancée dans une robe à la traîne majestueuse, silhouette sculpturale baignée de lumière. Chaque pas la rapprochait de son destin aux côtés du prince Harry, tandis que l’assemblée – et, au‑delà, le globe tout entier – retenait son souffle. 

Une emblématique création nuptiale signée Givenchy 

La robe de mariée de Meghan Markle a stupéfié le monde entier, déjouant toutes les attentes : ce ne sont pas les créateurs britanniques qui ont fait sensation, mais une maison française emblématique. Givenchy, célèbre pour sa collaboration avec l'icône Audrey Hepburn, a signé la robe tant attendue. Clare Waight Keller, la directrice artistique de la maison, a puisé dans les codes intemporels de l'héritage Givenchy pour imaginer cette création magistrale. Avec un col bateau élégant, une jupe en soie ivoire épurée, sans dentelle ni broderie superflue, et un jupon en organza de soie, la robe incarne la pureté du design tout en restant résolument moderne. 

"C'est vraiment un honneur et une chance extraordinaire d'avoir eu l'opportunité de travailler avec Meghan Markle pour un moment aussi spécial. Nous avons souhaité créer une robe intemporelle qui insiste sur les codes légendaires établis par Givenchy au cours de son histoire, tout en proposant des lignes modernes et une coupe simple", a déclaré Clare Waight Keller, dans les colonnes de Gala. 

Avec un prix estimé à plus de 345 000 euros, cette robe a fait parler d’elle, notamment à cause de la controverse soulevée par la reine Elizabeth II, étonnée par la blancheur de la robe alors que Meghan avait déjà été mariée auparavant. Un détail qui n’a cependant pas entaché l'adoration de la foule, qui a accueilli la mariée sous une pluie de vivats. 

Meghan Markle a choisi des escarpins Aquazzura, spécialement créés pour accompagner sa robe. Fabriqués en soie blanche, ces souliers épousaient parfaitement le style de sa tenue, ajoutant une touche d'élégance supplémentaire. 

Depuis son mariage en mai 2018, la robe de Meghan Markle fait l'objet d'environ 21 900 recherches mensuelles au Royaume-Uni, surpassant même les robes de mariage de Kate Middleton, Hailey Bieber et Ariana Grande, relaye BFMTV . Un véritable phénomène, symbolisant la quintessence du chic royal et moderne ! 

Un voile-hommage brodé aux emblèmes du Commonwealth et à ses propres racines

Le voile de Meghan Markle n’a pas seulement orné sa robe de mariée, il a, lui aussi, raconté une histoire : celle de son engagement au sein du Commonwealth. Également conçu par Clare Waight Keller, il a été orné de fleurs brodées à la main représentant les 53 pays du Commonwealth. Comme l’a expliqué la créatrice dans l’édition américaine de Vanity Fair. Meghan et Harry étaient particulièrement attachés à ce détail symbolique, souhaitant que chaque pays du Commonwealth soit présent dans l'allée. "Meghan avait le sentiment d'emporter avec elle une partie de chaque nation en ce jour particulier", a-t-elle souligné. 

Ce voile porteur de sens mettait également en lumière les symboles des nations constitutives du Royaume-Uni. Ainsi, la rose anglaise, le chardon écossais, la jonquille galloise et la fleur de lin pour l’Irlande du Nord étaient toutes brodées avec une précision minutieuse. 

Pour ajouter une touche personnelle, Meghan aurait demandé que l’on brode également des fleurs qu’elle affectionnait particulièrement, comme celles des arbustes du parc du palais de Kensington, sa résidence. On y retrouvait aussi le pavot de Californie, l’emblème floral de l’État où elle est née. 

Confectionné dans une tulle d’une finesse presque diaphane, le voile a exigé un labeur d’orfèvre : chaque motif floral a été brodé à la main au fil de soie, au prix de plusieurs centaines d’heures de minutie. Pour préserver cette étoffe immaculée, les brodeuses – explique Pop Sugar – se lavaient les mains toutes les trente minutes, rituel quasi liturgique afin d’éviter la moindre auréole. Long de cinq mètres, l’étoile vaporeuse était déroulée par deux jeunes pages et retenue par le diadème‑bandeau de la Reine Mary, prêté pour l’occasion par Élisabeth II : un trait d’union scintillant entre l’héritage royal et la modernité de Meghan. 

"Something Blue": la touche secrète de Meghan Markle

Sous l’éclat immaculé de sa robe, la duchesse de Sussex cachait un clin d’œil à une superstition séculaire. Meghan, tout en blanc, n’a pas fait l’impasse sur le traditionnel “something blue” (quelque chose de bleu, ndlr), gage de fidélité et de bonne fortune : un minuscule carré de tissu vichy bleu, cousu à l’intérieur de l’ourlet par Clare Waight Keller. Invisible pour le commun des mortels, ce fragment provenait de la robe que Meghan portait lors de son tout premier rendez‑vous avec le prince Harry — un talisman discret scellant le souvenir de leurs débuts. 

Née d’un quatrain anglais du XIXᵉ siècle, la coutume veut qu’une mariée emporte “something old, something new, something borrowed, something blue”. Importée en France à la Belle Époque, la petite touche azur continue, jusque sous les ors de Windsor, de murmurer promesse de sincérité et de bonheur durable. 

Une seconde robe signée Stella McCartney 

Les amateurs de mode royale savent que Meghan Markle n’a pas fait qu’une seule apparition dans sa robe de mariée Givenchy. Après une journée époustouflante, marquée par sa cérémonie officielle et son déjeuner avec 600 invités, Meghan avait réservé une surprise pour la soirée. Comme pour William et Kate lors de leur mariage, Meghan et Harry ont opté pour une tenue plus décontractée pour leur soirée privée à Frogmore House, un moment plus intime avec 200 de leurs proches. 

Pour cette occasion, Meghan a ébloui une nouvelle fois les photographes dans une robe de soirée sublime signée Stella McCartney. Ce modèle en crêpe de soie, d'une blancheur éclatante, se distinguait par son col haut et ses épaules dégagées, offrant une silhouette élégante et moderne. Plus pratique que sa robe de cérémonie, cette tenue était idéale pour danser et profiter pleinement de la soirée. 

La duchesse a complété son look avec une seconde paire d’escarpins Aquazzura en satin beige, la semelle étant subtilement peinte en bleu ciel, un clin d’œil à la tradition. Cette touche de couleur, qui figurait aussi sur les sacs cadeaux des invités, apportait une harmonie parfaite à son ensemble.  

L’union de Meghan Markle et du prince Harry aura infusé le gothique de Windsor d’une alchimie rare : elle a gravé son sceau dans les annales royales tout en ensorcelant la planète sentimentale. Entre la robe Givenchy au dépouillement majestueux et les clins d’œil cousus comme des talismans, chaque parcelle de ce jour a distillé un raffinement quasi mythographique, désormais inscrit dans l’imaginaire collectif des cœurs épris. 

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