L’afterwork du jeudi, coupable idéal des arrêts maladie du vendredi ?
Le 30 septembre 2024
On en parle
Désormais sacralisé comme le rendez-vous professionnel et festif de la semaine, le jeudi pourrait toutefois avoir un prix caché pour les entreprises. Une étude récente révèle qu’environ 2,8 millions de salariés auraient recours à un arrêt maladie un vendredi, sans justification valable. Une réalité qui soulève des interrogations, tant sur l’organisation des événements d’entreprise que sur leurs répercussions sur la productivité.

Dans l’effervescence des bureaux, l’horloge sonne 18 heures. Les écrans d’ordinateur s’éteignent et les sacs à main se referment, tandis que les premières vagues de salariés s’échappent vers le même rituel hebdomadaire : l’afterwork du jeudi. Depuis quelques années, ce rendez-vous est devenu une institution !
L'idée ? Décompresser entre collègues autour d’un verre, en profitant de cette parenthèse bienvenue avant la dernière ligne droite de la semaine. Mais pourquoi se réunir ce jour-là précisément ? La réponse tient en partie à la perspective du week-end tout proche. Le jeudi incarne, en effet, une promesse : celle de pouvoir se relâcher tout en sachant qu’il ne reste plus qu’un seul jour de travail “à tenir”, la culpabilité du vendredi matin étant plus supportable que celle d’un lendemain de soirée en pleine semaine.
Vous vous doutez toutefois bien que ce glissement festif a bel et bien ses revers. Au lieu d’un jour plein d’énergie pour boucler les dossiers avant le week-end, le vendredi se mue en une transition floue, entre absences non justifiées et réunions en demi-teinte. Une récente enquête postée sur la plateforme Loom révèle même que 46 % des Français choisiraient de ne pas travailler ce jour-là s’ils le pouvaient.
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Entre convivialité et dérives générationnelles
Vous l’avez compris, le succès de l’incontournable afterwork du jeudi repose sur un constat simple : les salariés sont encore pleins d’énergie, et la perspective de la fin de semaine les incite à se détendre. Cependant, pour la Gen Z, cette relaxation semble parfois se transformer en excès : 33 % d’entre eux admettraient avoir posé un arrêt maladie le vendredi suivant, sans véritable raison médicale. À l’inverse, seulement 6 % des 50-64 ans se laisseraient tenter par cette option. Pourtant, 81 % des patrons procrastineraient leurs tâches du vendredi au lundi, contre 67 % des salariés.
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Ce phénomène interroge : faut-il alors continuer à encourager ces rendez-vous hebdomadaires ? Car si l’objectif est de renforcer la cohésion d’équipe, l’effet inverse pourrait bien se produire, avec des absences de plus en plus fréquentes qui, sur le long terme, pourraient bien finir par perturber la dynamique de groupe...
Le vendredi, un jour au rythme apaisé, propice aux instants de partage
Le vendredi semble s’être transformé en une journée de travail décontractée, voire de douce procrastination. Les chiffres de l’enquête le confirment : 61 % des dirigeants et 50 % des salariés reconnaissent un rythme plus détendu à l’approche du week-end. Avec la montée en popularité des semaines de quatre jours, ce jour semble progressivement délaissé, autant par les employés que par les entreprises. Pourquoi ? Parce que nos pensées vagabondent déjà vers des projets de détente et d’évasion, rendant la concentration difficile à maintenir.
Au lieu de laisser vos équipes ployer sous le poids de la fatigue et de la distraction, qui ne font qu'éroder la productivité, pourquoi ne pas tirer parti du vendredi de manière judicieuse ? Si vous êtes encore frileux quant à l’idée d’instaurer une semaine de quatre jours, sachez que ce dernier jour de la semaine est l'occasion parfaite pour organiser des événements professionnels dans une atmosphère plus détendue ! En effet, il constitue un moment charnière, un équilibre subtil entre la discipline de la semaine et l'anticipation du week-end, qui incite naturellement les équipes à se relaxer et à se rassembler autour d'activités fédératrices.
Vous pourriez donc en profiter pour planifier des réunions d'affaires ou des séminaires avec des activités ludiques dans un cadre informel, propice aux échanges productifs. C’est ainsi l’occasion parfaite pour privatiser un lieu et organiser des sessions de team building (réellement engageants) ou de formation pédagogique, dans l’objectif de renforcer la cohésion des équipes tout en respectant le rythme de travail de vos équipes.
Ne sous-estimez pas non plus l’impact des afterworks programmés le vendredi en fin de journée ! Qu’ils se déroulent dans un bar tendance, un hôtel de prestige ou un restaurant au concept original, ces instants de détente offriront à vos collaborateurs l’opportunité de relâcher la pression après une semaine intense, de tisser des liens informels et de solidifier leurs relations professionnelles, le tout dans une atmosphère détendue et conviviale.
L’art de répartir les moments conviviaux sur la semaine
Avec ces nouvelles données en main, il est également peut-être temps de repenser l’organisation des événements d’entreprise de manière globale. Au lieu de concentrer toutes les animations sur le jeudi soir (ou le vendredi soir, c’est selon), pourquoi ne pas envisager des rendez-vous plus courts et plus fréquents tout au long de la semaine ?
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Un petit déjeuner d'affaires pour débuter la semaine, un déjeuner d’équipe le mercredi ou une activité sportive le mardi midi pourraient fournir les mêmes avantages en matière de cohésion sans les inconvénients du fameux “vendredi fantôme” tant redouté. Ces moments partagés permettraient non seulement de renforcer les liens entre collaborateurs, mais aussi de redynamiser l’engagement au travail.
Bars à cocktails, DJ sets et autres animations festives pourraient également être adaptés pour se fondre dans le quotidien professionnel, avec des horaires plus raisonnables et une ambiance plus calme. L’objectif : préserver l’esprit d’équipe sans sacrifier la productivité du lendemain.
En quête d’un établissement où organiser vos prochains rassemblements festifs entre collaborateurs ? ABC Salles et ses équipes se tiennent à votre entière disposition !