Parents et fêtards : comment composer avec ce nouveau rôle tout en continuant à se rassembler ?
Le 05 février 2025
On en parle
Dès l’arrivée des enfants, la vie sociale des parents subit souvent une transformation. Entre les responsabilités familiales, les tâches quotidiennes et le manque de temps, beaucoup abandonnent leur vie festive. Culpabilité et pression sociale les poussent souvent à faire une croix sur leurs sorties et leurs loisirs. Il est pourtant tout à fait possible de concilier ces deux aspects de sa vie, sans sacrifier son épanouissement personnel.

“J’avais vu beaucoup de mes amis accueillir dans la joie un petit rejeton avant de disparaitre totalement des radars à soirées, apéros et autres festivités”, témoigne un parent dans les colonnes de FamilyCrunch. Être parent, c'est un rôle qui change radicalement votre quotidien, modifiant vos priorités et, souvent, votre identité.
Pourtant, malgré les responsabilités accrues, l'envie de maintenir une vie sociale festive reste intacte. La transition du “moi” au “nous”, aussi épanouissante et gratifiante soit-elle, peut parfois donner l'impression d'un sacrifice total. Le besoin de se ressourcer, de s’amuser et de souffler n’en disparaît pas pour autant. D’ailleurs, c’est un besoin essentiel à l’épanouissement personnel. Mais alors, pourquoi se priver de moments festifs ? C'est également valable pour les afterworks et autres événements professionnels, où l'opportunité de se détendre et de renforcer des liens en dehors du cadre familial peut contribuer à maintenir un équilibre entre vie privée et professionnelle.
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La société, elle, semble avoir des règles bien précises concernant l’équilibre entre la parentalité et la vie sociale. “J’avais fini par penser qu’une fois parent, on entrait dans une sorte de secte secrète à 2 membres uniques (la maman et le papa) dont les rites et les pratiques (consistant principalement à donner des biberons, changer des couches et faire des gouzigouzis niais) accaparaient tout votre temps”, poursuit-il.
Le passage du “moi” au “nous” : un épanouissement à double tranchant
En tant que parent fêtard, vous n’êtes pas toujours perçu sous le meilleur angle. Les mères, surtout, sont souvent jugées plus sévèrement que les pères. Mais pourquoi cette double morale ? Pourquoi une maman se doit-elle de remplir des critères aussi rigides pour “rentrer dans le moule” tout en devant assurer une vie familiale parfaite ? Il est temps de déconstruire ce préjugé et de redonner sa place à la joie et au plaisir de festoyer, sans culpabilité. D'ailleurs, en Allemagne, des soirées spéciales telles que le Mamagehtanzen, ont le vent en poupe : ces événements sont dédiés principalement aux jeunes mamans, leur offrant un espace pour décompresser, se retrouver entre amies et se ressourcer.
L’arrivée d’un enfant bouleverse votre vision de la vie, certes. Devenir parent, c’est la promesse de partager des moments intenses, un rêve réalisé. Mais, paradoxalement, cela peut aussi créer un vide intérieur si vous oubliez vos propres besoins et désirs. Si “le nous” vous pousse à vous épanouir ensemble, il est crucial de ne pas perdre de vue “le moi” : cette part de vous-même qui vous permet de garder l’équilibre.
Trop souvent, dans notre société, les parents qui cherchent à maintenir leur vie sociale sont vus comme des parents irresponsables. Pourtant, qui a dit que la parentalité devait rimer avec sacrifices permanents ? Pourquoi ne pas penser à un équilibre, une coexistence harmonieuse entre les responsabilités familiales et la possibilité de vivre des moments agréables ? Il n’y a pas de mode d’emploi pour gérer ce rôle. Il faut trouver une organisation qui fonctionne pour chaque famille. Cela passe par la déculpabilisation et une prise de conscience collective qu’il est possible de s’épanouir tout en étant un parent dévoué.
Les parents fêtards : entre jugements sociaux et culpabilité
Bizarrement, nous avons souvent tendance à écouter les critiques plutôt que ce qui est réellement bon pour nous. Après tout, la parentalité est un terrain où chaque décision est scrutée par la société. S’il existe un âge ou un temps “pour tout”, être parent et se donner des moments de décompression reste un luxe que la société semble mal voir. Plus encore, une maman sera “condamnée” plus sévèrement qu’un père si elle ose se donner du temps pour elle-même, pour danser, rigoler, sortir et s’amuser.
C’est comme si le rôle de parent devait annuler toute vie sociale à partir du moment où l’enfant fait son entrée dans la famille. Pourtant, cette déconnexion de soi-même et ce renoncement à sa propre personne pour le seul “mini-nous” n’est pas une solution saine. Au contraire, le “nous” dans le couple, dans la famille, ne prend tout son sens que si chacun trouve aussi un équilibre individuel. Oui, il est possible d’être parent et fêtard, à condition de savoir organiser ses moments de détente sans culpabilité.
L’équilibre entre responsabilités parentales et moments festifs
La réalité est simple : le besoin de souffler, de rire, de danser, de chanter, et de vivre des moments d’euphorie n'est pas incompatible avec la parentalité. Pourquoi sacrifier sa joie personnelle quand il existe des solutions pour concilier à la fois les responsabilités familiales et une vie sociale festive ?
- Organisation préalable : Planifiez à l’avance vos sorties pour que tout soit pris en charge à la maison, que ce soit avec l’aide d’un proche ou d’un professionnel de la garde.
- Équilibre des responsabilités : Partagez les tâches parentales équitablement avec votre partenaire, afin que chacun puisse trouver du temps pour soi.
- Limiter les excès : Bien sûr, un excès d'alcool ou un manque de sommeil peut compliquer la gestion de la parentalité, mais il est possible de s’amuser sans en arriver là.
- Moments en famille, entre collègues ou entre amis : Pourquoi ne pas organiser des fêtes où enfants et adultes peuvent participer ? Cela permet de maintenir un esprit festif sans sacrifier le temps en famille.
Les solutions existent pour maintenir votre épanouissement personnel tout en remplissant votre rôle de parent. Il s’agit de trouver les bons moments, de ne pas se priver des plaisirs de la vie et d’arrêter de se culpabiliser pour s’accorder du temps pour soi.
La nécessité de déconstruire les normes sociales autour de la parentalité festive
Un parent peut-il réellement s'épanouir tout en honorant ses responsabilités familiales ? Oui, à condition de se défaire des jugements sociaux souvent trop lourds. La parentalité est déjà un challenge, alors pourquoi ajouter la pression de devoir être constamment dans le rôle de la mère ou du père parfait ? L'idéal d'un parent “exemplaire”, de l'injonction à toujours répondre aux attentes de la société, est tout sauf réaliste.
Les parents fêtards, en particulier, sont souvent perçus comme irresponsables ou immatures. Pourtant, prendre du temps pour soi ne signifie pas négliger ses enfants ou sa famille. Au contraire, cela permet de revenir à la maison avec plus d’énergie et de joie à partager. Les modèles sociaux doivent évoluer pour accepter que chaque parent puisse avoir des besoins personnels sans être jugé.
La réalité est que le besoin de socialisation, de moments de plaisir et de décompression ne disparaît pas une fois que l’on devient parent. Il faut apprendre à jongler entre ses rôles, à ne pas se sacrifier (sans cesse) et à reconnaître qu’il est parfaitement possible de concilier parentalité et vie festive.
La parentalité n'implique pas nécessairement l'abandon total de sa vie sociale. Au contraire, il est tout à fait possible de continuer à profiter de moments festifs sans culpabiliser. Le tout est dans l’organisation, la répartition des responsabilités et la déculpabilisation. Rappelez-vous que prendre soin de soi permet de prendre encore mieux soin de sa famille.
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